Le genre Neoascia se caractérise par des callus huméraux poilus, un abdomen nettement rétréci au niveau du second segment abdominal et une petite taille. Sa nervation alaire le distingue du genre Sphegina avec la cellule radiale comportant un angle net au niveau de la nervure médiane (il est arrondi chez les Sphegina). Cette espèce se différencie des autres par ses antennes ovales (le dernier segment est 1,5 fois plus long que large), sur le dessous, à la jonction entre le thorax et l'abdomen, les métapleures sont largement séparés et ne forment pas une bande sclérotisée derrière l'insertion des pattes postérieures, enfin, les veines transverses du bord de l'aile sont surlignées de noir et le quatrième segment abdominal est orné de deux tâches jaunes.
Facilité d'identification :
Moyennement facile, la détermination à la loupe binoculaire est nécessaire.
Confusions possibles :
Confusion possible avec le genre Sphegina et les autres espèces du genre Neoascia notamment les espèces aux nervures transverses ombrées (N. podagrica, N. obliqua et N. unifasciata).
Période de vol:
Les adultes sont visibles de mai jusqu'à septembre en plusieurs générations successives avec un pic en juin.
Répartition générale:
Cette espèce est présente de la Scandinavie jusqu'en Corse. Présente en Angleterre, elle s'étend vers l'est à travers l'Europe centrale pour atteindre les parties européennes de la Russie, le Caucase et même la Sibérie.
Habitat et biologie:
C'est une espèce à l'écologie aquatique. On la rencontre dans les lagons côtiers, divers plans d'eau des petites mares jusqu'aux grands étangs, ainsi que sur les marges des grandes rivières, le plus souvent dans les endroits colonisés par les roseaux, les laîches ou les massettes. On la retrouve aussi parfois dans les fossés avec une végétation aquatique abondante. Les adultes volent souvent à la limite de la végétation du côté du plan d'eau et sont donc difficiles à observer depuis la berge. L'écologie de la larve n'est pas connue mais est très probablement aquatique.
Speight, M.C.D. (2020) Species accounts of European Syrphidae, 2020. Syrph the Net, the database of European Syrphidae (Diptera), vol. 104, 314 pp., Syrph the Net publications, Dublin.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).