Le genre Neoascia comprend huit espèces en France. Il se caractérise par des callus huméraux poilus, un abdomen nettement rétréci au niveau du second segment abdominal et une petite taille. Sa nervation alaire le distingue du genre Sphegina avec la cellule radiale comportant un angle net au niveau de la nervure médiane (il est arrondi chez les Sphegina). Cette espèce se distingue des autres par ses antennes allongées (le dernier segment est deux fois plus long que large), sur le dessous, à la jonction entre le thorax et l'abdomen, les métapleures sont pratiquement soudés et forment une bande sclérotisée derrière l'insertion des pattes postérieures et enfin les veines transverses du bord de l'aile sont surlignées de noir.
Facilité d'identification :
Moyennement facile, la détermination à la loupe binoculaire est nécessaire.
Confusions possibles :
Confusion possible avec le genre Sphegina et les autres espèces du genre Neoascia notamment les espèces aux nervures transverses ombrées (N. interrupta, N. obliqua et N. unifasciata).
Période de vol:
Les adultes sont visibles de début avril jusqu'à septembre en plusieurs générations successives avec un pic de juin à août.
Répartition générale:
Cette espèce est présente de la Scandinavie jusqu'au bassin méditerranéen y compris ses îles et l'Afrique du Nord. On la retrouve des îles britanniques jusqu'en Sibérie en passant à travers toute l'Europe centrale et méridionale, la Turquie, Israël et la Russie.
Habitat et biologie:
C'est une espèce à l'écologie plutôt aquatique. On la rencontre dans les forêts alluviales, au bord des mares et dans les marais tourbeux mais elle est également anthropophile et présente dans les pâturages humides, les fossés et canaux, les parcs et jardins. Les adultes sont fréquemment observés très proches de l'eau dans la végétation aquatique en vol stationnaire. Les larves sont subaquatiques et ont été retrouvées dans des milieux humides riches en matières organiques comme de la boue, des bouses vaches ou du compost humide.
Speight, M.C.D. (2020) Species accounts of European Syrphidae, 2020. Syrph the Net, the database of European Syrphidae (Diptera), vol. 104, 314 pp., Syrph the Net publications, Dublin.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).