La couleur générale des ailes et du corps est brune avec une teinte légèrement grise par endroit. Aile antérieure large. Sur son dessus, elle possède sur la côte des taches noires en alternance avec des taches grisâtres qui marquent la présence de lignes transversales souvent peu visibles ; tache noire discale très marquée et légèrement ovale ; ligne blanc-crème discontinue dans l'aire marginale, généralement peu marquée dont souvent seules des taches sont visibles, notamment celle localisée à proximité de l'angle externe de l'aile. Le recto de l'aile postérieure est traversé de lignes peu visibles ; tache discale présente avec parfois, au niveau de l'angle anal, une petite tache blanc-crème.
Détermination :
L'adulte est difficile à déterminer visuellement.
Espèces proches :
En France métropolitaine, elle peut être confondue avec d'autres espèces d'Eupithecia, principalement avec Eupithecia absinthiata (Eupithécie de l'Absinthe) et Eupithecia expallidata (Eupithécie délavée). Les différences sont ténues et demandent un bon niveau d'expertise, souvent avec le recours à l'analyse des pièces génitales.
Période d'observation :
Les adultes peuvent être observés de mi-avril à début septembre.
Biologie-éthologie :
Cette espèce a deux générations par an. Les imagos ont une activité nocturne. Oligophage, la chenille se nourrit de Ribes nigrum et d'Humulus lupulus. C'est au stade de chrysalide que l'espèce hiverne.
Biogéographique et écologie :
Eurosibérienne, l'Eupithécie du Groseiller est présente de l'Irlande au nord de la péninsule ibérique, puis à travers toute l'Europe septentrionale et centrale jusqu'à l'Est sibérien et l'île Sakhaline. Elle affectionne les milieux mésohygrophiles tels que les ripisylves, les aulnaies, les berges des cours d'eau et les clairières forestières fraîches. Elle se rencontre de l'étage collinéen à montagnard, sa limite étant vers 1800 mètres d'altitude dans les Alpes.
D'après :
Mironov V., 2003. The Geometrid Moths of Europe, Larentiinae II (Perizomini and Eupitheciini). Apollo Books éditeur, Stenstrup (DK), volume 4, 764 pp.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).