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La couleur de fond du recto des ailes antérieures est crème avec de grosses taches noires ; ces dernières sont plus ou moins prédominantes dans l'aile selon les individus. Le dessus des ailes postérieures est de couleur jaune pâle avec la présence de 2 taches noires, généralement étendues, dans l'aire submarginale. La tête et le thorax sont noirs. L'abdomen est en partie de couleur vermillon avec en son centre, sur chaque segment, des taches noires.
Détermination :
En France métropolitaine, l'adulte est simple à reconnaître.
Espèces proches :
Arctia flavia est caractéristique et ne peut pas être confondue avec une autre espèce.
Période d’observation :
Les imagos volent de fin juin à août.
Biologie-éthologie :
Le cycle de vie de l'Écaille jaune est adapté aux milieux extrêmes de hautes altitudes, ce qui lui demande un cycle de 2 à 3 ans pour donner un imago. L'adulte a une activité nocturne et il est incapable de se nourrir du fait qu'il possède une trompe très courte d'environ 2 millimètres. Polyphage, la chenille se contente pour s'alimenter des plantes et des lichens qu'elle trouve comme Plantago alpina, Adenostyles spp., Doronicum spp., etc. Les hivernages successifs se font tous au stade larvaire. Les pierriers sont indispensables au cycle biologique de l’espèce, car ils abritent et protègent les chenilles de la rudesse du climat hivernal.
Biogéographique et écologie :
Eurasiatique alpine, l’aire de distribution de ce papillon est restreinte à l’arc alpin européen, aux hautes montagnes des Balkans, puis de l'Oural aux montagnes sibériennes jusqu'a la Corée et l'est de la Russie ; absent du Caucase, des hautes montagnes arides occidentales et centrales asiatiques et des zones boréales. C'est une espèce très localisée qui affectionne les pelouses et les éboulis possédant une végétation clairsemée, de préférence exposés au sud. Arctia flavia vit dans les Alpes entre 2400 et 3000 mètres d’altitude, exceptionnellement quelques individus erratiques sont observés à plus basse altitude (<2000 m).
D'après :
Ligue suisse pour la protection de la nature (L.S.P.N.), 2005. Les Papillons et leurs biotopes. Espèces. Dangers qui les menacent. Protection. L.S.P.N. Pro Natura, Bâle, volume 3, 916 pp. Witt, T.J. & L.Ronkay, 2011: Lymantriinae and Arctiinae - Including Phylogeny and Check List of the Quadrifid Noctuoidea of Europe. Noctuidae Europaeae Volume 13: 1-448.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).