En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés et réaliser des statistiques de visites. En savoir plus à propos des cookies.
Dessus de l'aile antérieure ochracé à brun roussâtre ou brun violacé. Lignes, orbiculaire et réniforme sont marquées, notamment la ligne subterminale qui est plus claire. On notera que chez certains individus la réniforme est plus ou moins envahie de couleur crème. L'extrémité de la claviforme est ponctuée par une petite tache noire. Les ailes antérieures sont brun noirâtre avec des franges ocre-rougeâtre.
Détermination :
L'adulte est difficile à reconnaître.
Espèces proches :
En France l'espèce peut être confondue avec d'autres espèces du même genre, notamment avec Diarisa mendica. " Chez le mâle de D. dahlii, la côte de l'aile antérieure est plus fortement incurvée et la ligne subterminale est claire et filiforme" (Goater in Fibiger, 1993).
Période d'observation :
Les adultes peuvent être observés de juillet à septembre.
Biologie-éthologie :
La Diarsie de la Lancéole a une génération par an. Les adultes sont nocturnes. Les chenilles sont polyphages et se nourrissent de Vaccinium spp., Plantago spp., Taraxacum spp., Rubus spp., Salix spp., Betula spp., etc.
Biogéographique et écologie :
Eurasiatique, ce taxon est connu dans la moitié nord de l'Europe de l'Irlande à l'Ukraine, avec quelques isolats dans les massifs montagneux plus au sud, puis au Caucase, en Transcaucasie, au Kazakhstan, dans le centre et l'est sibérien, en Mongolie, au Tibet et dans le nord de la Chine. C'est une espèce très localisée et rarement observée en France. L'espèce est une hôte des forêts mixtes et de résineux, fraîches et humides, ainsi que des tourbières forestières. Elle est notée de l'étage collinéen jusqu'à l'étage montagnard.
D'après :
Fibiger M., 1993. Noctuidae Europaeae, Noctuinae II. Entomological Press Soro, Danemark, volume 2, 230 pp. Collectif d'entomologistes amateurs coordonné par Roland Robineau, 2007. Guide des papillons nocturnes de France. Ed. Delachaux & Niestlé. 288 pp.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).