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Polymorphisme des couleurs important, avec de nombreuses formes transitoires entre le brun clair, brun-gris, brun roux et le brun-noir. Le recto des ailes antérieures est légèrement falqué ; traversé verticalement par une ligne basale et postdiscale ondulée ; point discal noir plus ou moins visible selon la couleur de fond et situé dans une bande mince, sombre et diffuse qui traverse l'aile verticalement. Les ailes postérieures sont plutôt unicolores, gris foncé ou gris-brunâtre, avec un point discal peu visible.
Détermination :
L'adulte est difficile à identifier.
Espèces proches :
L'espèce peut être confondue avec d'autres espèces visuellement très proches : Conistra vaccinii (Orrhodie de l'Airelle) et Conistra alicia (Orrhodie du Conflent).
Période d’observation :
Les adultes peuvent être observés d'octobre à mai de l'année suivante.
Biologie-éthologie :
Cette espèce a une génération par an. Ce sont les imagos qui passent l'hiver. Ces derniers sont nocturnes, actifs surtout en début de nuit, ils s'arrêtent de voler lorsque les températures sont trop froides et ils se mettent en diapause. Polyphages, les chenilles se nourrissent de plantes de basses, Taraxacum spp., Rumex spp., etc., et des feuilles d'arbres et d'arbustes comme Betula spp., Crataegus spp., Prunus spp., Salix spp., etc.
Biogéographique et écologie :
Holo-ponto-méditerranéenne, l'Orrhodie ligulée est distribuée dans tous les pays jouxtant le nord de la méditerranée et les montagnes de l'Atlas, mais elle est aussi présente dans des contrées plus au nord comme les îles britanniques, le sud de l'Allemagne jusqu’à l'Ukraine, la Turquie, l'Irak et l'Arménie. Thermophile, Conistra ligula s'observe dans les milieux préforestiers, les lisières et les boisements clairs, en particulier sur substrat calcaire. Espèce présente de l'étage collinéen à montagnard.
D'après :
Skou (Peder) & Sihvonen (Pasi), 2015. The Geometrid Moths of Europe, Subfamily Ennominae 1. Brill, Leiden. Volume 5, 657 pp. Collectif d'entomologistes amateurs coordonné par Roland Robineau, 2007. Guide des papillons nocturnes de France. Ed. Delachaux & Niestlé. 288 pp.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).