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Auteur : J. Touroult - LPR Corse - MNHN, CdC, OFB |
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Julien Touroult
UMS PatriNat (OFB - CNRS - MNHN)
CP41, 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris
Légende : Corse. La Planète Revisitée - MNHN, Collectivité de Corse, OFB.
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Auteur : S. Wroza |
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Auteur : J. Touroult |
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Légende : Mâle
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Auteur : J. Touroult |
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Légende : Tête d'un mâle
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Auteur : J. Touroult - LPR Corse 2019 - MNHN-CdC-AFB |
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Julien Touroult
UMS PatriNat (AFB - CNRS - MNHN)
Muséum national d'Histoire naturelle, CP41, 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris
Légende : Corse. Zicavo. Expédition La Planète Revisitée 2019 (MNHN, Collectivité de Corse, AFB)
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Taille : 16-38 mm
Diagnose :
Grand longicorne noir mat, robuste, à forte ponctuation, à cuticule épaisse, aux mandibules fortes situées en position verticale sur la tête. Élytres avec une courte pubescence grise qui laisse la place à de larges taches sombres. Thorax avec une épine sur chaque côté. Antennes filiformes, dépassant nettement l'apex des élytres chez le mâle, plus courtes chez la femelle. Espèce aptère.
Détermination : Simple, possible sur photo.
Espèces proches :
Le principal risque de confusion concerne Lamia textor. Ce dernier à les élytres plus allongés par rapport à l'avant corps. Le troisième article antennaire est environ 2 à 3 fois plus long que le premier chez le Morimus, tandis qu'ils ont a peu près égaux chez le Lamia. Les autres gros longicornes sombres (Cerambyx, Prionus, Monochamus...) ont des élytres plus brillants ou une coloration plus diversifiée que le Morimus.
Période d'observation :
L'adulte est particulièrement longévif pour un Insecte. On peut l'observer d'avril à septembre.
Biologie-éthologie :
Espèce saproxylique. La larve consomme le bois morts de branches et troncs de nombreuses essences d'arbres feuillus, et même ponctuellement de résineux. Les principales plante-hôtes sont : les peupliers, le hêtre, le noyer mais on le rencontre aussi régulière sur le robinier, les chênes, les tilleuls etc. L'adulte est aptère et s'observe souvent ou sol et à la base des troncs ; il est nocturne mais reste actif aussi de jour. Le cycle dure habituellement deux ans et la nymphose a lieu dans l'aubier, dans une loge sous l'écorce.
Biogéographie et écologie :
Espèce répandu dans le nord de la zone méditerrannéenne, en remontant en zone atlantique et continentale. Sa taxonomie et sa répartition deviennent plus complexe en Europe de l'Est et en Asie mineure. L'espèce est d'origine forestière mais elle fréquente une large gamme d'habitats : forêts feuillues de montagne, ripisylves, peupleraies, parcs, bocages... Son caractère aptère, à priori défavorable à sa survie avec les pressions modernes, paraît "compensé" par la résistance des individus, leur capacité de déplacement au sol et par leur longévité.
J. Touroult(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2017
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).