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Taille : 4,5 – 6,2 mm
Diagnose :
Petite punaise rosâtre, qui a le clypéus (nez) libre et non enclos par les jugas (joues). Elle a les bords latéraux antérieurs du pronotum légèrement convexes et ses angles huméraux non saillants, le ventre entièrement jaunâtre ; les angles antérieurs du scutellum avec 2 grandes taches blanches (calus) rondes ; l'extrémité du scutellum avec une trace ou une ombre noire réduite ; les articles antennaires IV et V jaunâtre à rougeâtre mais non noir ; Les zones claires du connexivum à ponctuation brune ou noire contrastant avec la couleur de fond.
Détermination : Moyennement difficile.
Espèces proches :
Se distingue des autres petites punaises par la présence des 2 grandes taches blanches rondes aux angles antérieurs du scutellum et de Stagonomus amoenus dont la face dorsale est rouge bordeaux foncé. S. bipunctatus bipunctatus a une coloration plus brunâtre, l'extrémité de son scutellum a une tache noire marquée, et les zones claires de son connexivum ont une ponctuation proche de la couleur de fond. Ces 2 sous-espèces ne sont jamais rencontrées ensemble.
Période d'observation :
Mai à septembre, avec un pic en juin.
Biologie-éthologie :
Elle vit surtout sur les labiées : ivettes, germandrées, bugles, thyms, et aussi sur les verveines, molènes, scrofulaires, véroniques, mufliers. Les individus se cachent souvent dans les corolles de ces plantes.
Biogéographie et écologie :
Distribution ouest-Paléarctique, absente en Grande-Bretagne et jusqu'à 64° de latitude nord en Suède, et à l'est jusqu'en Ouzbékistan. Absente de la zone océanique, elle vit sur sols calcaires ou sableux dans les endroits frais ou semi-ombragés : lisières forestières, landes à bruyères, prairies, parcs, pelouses d'altitude, et elle est assez rare.
Roland Lupoli (), 2020