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Fiche descriptive

Taille

Généralement entre 10 et 17 mm.

Diagnose

Comme les autres Scolopendromorpha français, ce Cryptops a 21 paires de pattes ; il est cependant dépourvu d'ocelles, à l'instar des autres espèces de ce genre. Coloration fauve-jaune à fauve-orangée. Premier tergite sans aucun sillon. Coxosternum forcipulaire avec bord rostral très proéminent, dessinant deux lobes assez nets. Champs poreux coxopleuraux très peu étendus, incluant plusieurs soies.

Détermination
Moyenne pour l'initié, voire assez facile avec bonne expérience sur les Cryptops voisins ; nécessité de la loupe binoculaire.

Espèces proches

Cryptops parisi Brolemann, 1920 et Cryptops hortensis (Donovan, 1810), largement répartis en France, le premier étant fréquent dans l'aire géographique de C. lobatus. Le labre tridenté de C. parisi, mais aussi ses champs poreux coxopleuraux plus étendus et le bord rostral moins proéminent de son coxosternum, le distinguent aisément de C. lobatus.

Période d'observation

Principalement printemps et automne.

Biologie-éthologie

Prédateur de petits invertébrés du sol. Comme chez la Scolopendre ceinturée, la femelle du Cryptops lobé s'occupe de ses jeunes avec soin.

Biogéographie et écologie

Répartition très fragmentée : bastion allant de la Ligurie à l'est du Var, puis large hiatus avec une petite zone déconnectée côté espagnol. Cette espèce se trouve dans les forêts supraméditerranéennes et plus secondairement mésoméditerranéennes. Espèce jugée « vulnérable » (VU) d'après la méthode Liste rouge de l'UICN.

Sources

IORIO É., 2014. Catalogue biogéographique et taxonomique des chilopodes (Chilopoda) de France métropolitaine. Mémoires de la Société Linnéenne de Bordeaux, 15 : 1-372.

Étienne IORIO(Correspondant du MNHN), 2021

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