Assez grand gravelot, avec un bec relativement fort, noir et des pattes grisâtres de longueur moyenne. Dessus brun sable, large masque noir avec une tache blanche sur le front. En plumage nuptial, gorge blanche séparée du dessous entièrement blanc par une large bande rousse (brune chez la femelle) sur la poitrine, remontant sur le cou et le pourtour de la calotte. En plumage internuptial ou juvénile, masque facial brun et bande pectorale brune et plus fine.
Détermination
Identification parfois peu aisée, demandant une observation attentive de la silhouette et du plumage.
Espèces proches
Proche du Gravelot mongol (Charadrius mongolus), mais ce dernier est plus petit, avec une silhouette plus ronde et un bec moins fort.
Période d'observation
Visible durant l'hiver boréal dans l'hémisphère sud, égaré en migration en France métropolitaine.
Biologie et éthologie
Limicole migrateur se nourrissant d'invertébrés et en particulier de crustacés sur ses zones de passage et d'hivernage. Il adopte un comportement typique de gravelot, alternant des phases d'observation et de course pour picorer ses proies sur le sol.
Biogéographie et écologie
En migration et en hivernage, cet oiseau fréquente des habitats côtiers, en particulier des plages et des vasières, tandis qu'il se rencontre dans des zones désertiques en nidification. Il se reproduit dans les steppes d'Asie centrale et hiverne de septembre à avril des côtes est-africaines à l'Australie. Il est régulier à Mayotte, rare à La Réunion et égaré en France et en Nouvelle-Calédonie.
Sources Bonfils, P. 2024. Guide expert des oiseaux de Nouvelle-Calédonie. Grande Terre, îles Loyauté et archipels éloignés. Éditions Biotope, Mèze ; Société Calédonienne d'Ornithologie, Farino ; Muséum national d'histoire naturelle, Paris, 384 p.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).