La cuticule de cette espèce est fortement calcifiée. La carapace a une surface granuleuse et ses régions sont bien délimitées. Le rostre est triangulaire et ses bords latéraux sont lisses ou légèrement granuleux ; il est légèrement relevé à son extrémité et porte une carène dorsale et une rangée de granules. Les tergites abdominaux 2 à 4 ont une épine dorsale médiane dirigée vers l’avant. Les pédoncules oculaires sont fortement élargis et portent une petite cornée sans pigment. Le pédoncule antennulaire porte 2 épines. Les segments basaux de l’antenne portent une épine externe. Seules les P1 ont des épipodites ; ces derniers sont absents de P2 à P5. Les doigts des pinces ont une forme en cuillère caractéristique. La partie proximale du propode des P2 à P5 porte une étroite rangée de poils plumeux ressemblant à une brosse. Les dactyles portent une rangée de petites épines sur leur marge ventrale. Les P5 sont très réduits comme chez les autres galathéides. La munidopsis de Parfait atteint une longueur totale (pointe du rostre – extrémité du telson) de 76 mm pour les femelles et de 93 mm pour les mâles. Sa couleur est blanchâtre avec l’extrémité des dactyles de P2 à P5 brune plus ou moins sombre.

La biologie de cette espèce est mal connue. Une femelle de 75 mm peut porter 50 œufs de couleur orange sombre et de diamètre 3,2 à 3,8 mm. L’espèce peut être parasitée par un crustacé rhizocéphale du genre Peltogaster.

Il s'agit d'une espèce abyssale rare, qui vit entre -4.000 et -5.275 m de profondeur sur les fonds de vase molle blanche en Atlantique nord est, dans le Golfe de Gascogne jusqu’aux Açores et au Portugal.