Aphodien dont la tête et le pronotum sombres contrastent avec les élytres brun-jaune présentant des taches noires symétriques assez variables. Critères diagnostics (de l'avant vers l'arrière) : a) la tête noire a une ponctuation forte et des tubercules, b) le pronotum a les côtés jaunes et sa base postérieure est rebordée, sa ponctuation est double c) les élytres sont ciliés sur la première moitié de l'épipleure et ont une courte pubescence à l'apex, d) disposition des taches élytrales : seule la marge intérieure du 1e interstrie est noire, les taches sont variables mais on observe souvent : une tache légèrement à l'arrière du sommet du 5e interstrie ; deux taches côte à côte sur les interstries 3 et 4, celle du 3e interstrie étant plus longue que celle du 4e qui est située un peu avant le milieu de l'élytre ; latéralement une longue tache sur le 7e interstrie ; dans la partie postérieure deux taches au même niveau sur les interstries 3 et 5, e) la couronne de soies située à l'apex des métatibias est composée de soies inégales, f) le premier article du métatarse postérieur est aussi long que l'éperon apical supérieur du tibia.
Détermination
Des confusions sont possibles, en particulier avec Chilothorax distinctus (O.F. Müller, 1776). L'examen des paramères permet de distinguer les mâles. Espèces morphologiquement proches : Chilothorax cervorum (Fairmaire, 1871) a le 1e interstrie entièrement noir. Chilothorax conspurcatus (Linnaeus, 1758) et C. paykulli (Bedel, 1907) ont les élytres glabres. Chilothorax distinctus (O.F. Müller, 1776) est un peu plus petit (3,5 à 5,5 mm) et ses élytres ne sont ciliés sur l'épipleure qu'au niveau de l'humérus. Chilothorax lineolatus (Illiger, 1803) et C. pictus (Sturm, 1805) ont les joues bien arrondies. Volinus sticticus (Panzer, 1798) a la tête ponctuée finement. Les espèces du genre Nimbus ont sur la partie antérieure de la tête de gros pores pilifères. Les espèces des genres Melinopterus et Nobiellus ont les élytres avec une unique large tache discale.
Période d'observation
Les adultes sont observables toute l'année et en particulier au printemps.
Biologie-éthologie
Espèce coprophage endocopride.
Biogéographie et écologie
L'espèce est présente sur le pourtour méditerranéen, en Europe et jusqu'en Sibérie. L'espèce, présente en France continentale à basse et moyenne altitude, peut si facilement être confondue avec Chilothorax distinctus (O.F. Müller, 1776) que son écologie reste méconnue
Pierre JAY ROBERT(UFR3/Faculté Sciences Humaines & Sciences de l'Environnement Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive),2021
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).