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Auteur : S. Wroza |
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Auteur : J.P. Siblet |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Jean-Philippe SIBLET
Muséum national d'Histoire naturelle - Service du Patrimoine Naturel
36 rue Geoffroy Saint-Hilaire
CP 41
75 231 PARIS CEDEX 05
e-mail : inpn@mnhn.fr
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Taille/poids :
Longueur totale : 20 cm. Poids : 60-70 g en moyenne.
Diagnose :
Passereau de taille moyenne, comparable à celle de l'Etourneau sansonnet. Le mâle adulte montre une couleur générale bleu ardoisé assez foncé sur le dessus et un dessous qui prend des reflets rutilants en pleine lumière. Les ailes et la queue sont noirâtres. La femelle est brune nuancée de bleuâtre. Le chant est composé de strophes de plusieurs syllabes, les notes flûtées y sont mélodieuses et séparées par de courtes pauses. Ce chant qui inclut souvent des imitations d'autres espèces aviaires, peut être entendu à plus de 200 m de distance.
Détermination :
Simple. Facile sur photo.
Espèces proches :
La ressemblance existe en premier lieu avec le Merle noir en tous plumages, notamment à distance et dans de mauvaises conditions de luminosité.
Période d'observation :
Toute l'année.
Biologie-éthologie :
L'alimentation comprend une grande variété d'invertébrés capturés sur le sol ou après une brève poursuite aérienne. En automne et en hiver, les végétaux s'inscrivent de façon substantielle au menu avec de nombreuses graines et de petits fruits et baies.
Biogéographie et écologie :
Largement réparti dans le sud de l'Europe et l'Asie. La forme nominale M. s. solitarius occupe l'Europe du Sud vers l'est jusqu'au Caucase et est également présente en Afrique du Nord. «Oiseau de la pierre», ce n'est pas vers les sommets des hautes montagnes qu'il faut aller à sa recherche, mais plutôt dans les escarpements rocheux, les falaises tourmentées maritimes ou de l'arrière-pays, les gorges creusées par les cours d'eau, les piémonts parsemés d'éboulis et les carrières. Il s'installe volontiers aussi sur les édifices urbains au sein des agglomérations, tout comme dans des bâtiments abandonnés, en ruines ou même habités des villages méridionaux.
Compilé par J. Comolet-Tirman à partir des Cahiers d’habitats.(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2017
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).