Passereau de taille moyenne et de silhouette trapue, avec une queue courte, des pattes assez fortes et un bec épais et busqué, de couleur noire. Chez le mâle adulte, plumage uniformément noir brillant, à reflets verts, et œil rouge ou orange. La femelle a un plumage gris avec les lores, les ailes et la queue plus sombres, et le ventre plus clair. L'iris est également rouge ou orange. Le juvénile est comme la femelle, avec l'iris sombre.
Détermination
Relativement aisée.
Espèces proches
L'Échenilleur calédonien (Coracina caledonica) et l'Échenilleur de montagne (Edolisoma analis) sont de plus grande taille, avec une queue longue et un œil jamais rouge ni orange.
Période d'observation
Nicheur sédentaire, visible toute l'année.
Biologie et éthologie
S'observe souvent en bandes loquaces, parfois nombreuses. Il se perche souvent en évidence au sommet d'un arbre et vole rapidement dans la canopée. Il se nourrit de fruits, de baies et parfois d'insectes ou d'autres invertébrés. La reproduction s'effectue d'octobre à janvier, le nid est installé dans une cavité d'arbre.
Biogéographie et écologie
Cette espèce endémique de la Nouvelle-Calédonie est assez commune dans des milieux boisés divers. Elle et divisée en deux sous-espèces : Aplonis striata striata sur la Grande Terre et l'île des Pins, Aplonis striata atronitens sur les îles de Lifou, d'Ouvéa et de Maré.
Sources Bonfils, P. 2024. Guide expert des oiseaux de Nouvelle-Calédonie. Grande Terre, îles Loyauté et archipels éloignés. Éditions Biotope, Mèze ; Société Calédonienne d'Ornithologie, Farino ; Muséum national d'histoire naturelle, Paris, 384 p.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).