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Auteur : F. Melki / Biotope |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Frédéric MELKI
Biotope Amazonie-Caraïbes
30 Domaine de Montabo Lotissement Ribal
97300 CAYENNE
Toute réutilisation de la présente photographie doit faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’auteur.
Lien vers le code de la propriété intellectuelle (Legifrance)
Auteur : F. Melki / Biotope |
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Frédéric MELKI
Biotope Amazonie-Caraïbes
30 Domaine de Montabo Lotissement Ribal
97300 CAYENNE
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Taille/poids :
La taille ne dépasse rarement pas les 30 - 40 cm pour un poids d'1 kg, elle est généralement comprise entre 20 et 30 cm.
Diagnose :
Le chevesne catalan est caractérisé par une bouche subterminale. La nuque est très peu marquée. Les écailles des flancs sont piquetées de taches sombres sur leur bordure. Enfin, il possède 17 à 20 rayons bifides aux nageoires pectorales.
Détermination :
La détermination est délicate car l'espèce est très ressemblante au chevesne commun Squalius cephalus (Linnaeus, 1758). Une photo peut suffire à condition qu'elle soit de très bonne qualité.
Espèces proches :
Le chevesne catalan se distingue du chevesne commun S. cephalus par une bouche subterminale (vs. terminale), des le bord des écailles des flancs pigmentées (vs. absence de pigmentation), et par 17 à 20 rayons bifides aux nageoires pectorales (vs. 14 à 17).
Période d'observation :
Cette espèce est observable toute l'année.
Biologie-ethologie :
La longévité du chevesne catalan est de 9 ans pour les mâles et de 12 ans pour les femelles.
La maturation sexuelle chez les mâles et les femelles est à 2 ans, bien qu'une petite partie des individus atteignent leur maturité à l'âge d'un an. La reproduction s'effectue d'avril à juillet, lorsque la température de l'eau est supérieure à 15 °C. La ponte est multiple si les conditions hydroclimatiques sont favorables, mais ils le font habituellement au début de la période. Ils se reproduisent généralement dans les zones de courant modéré, sur des substrats de gravier ou de cailloux. La fécondité est très élevée et les œufs se développent rapidement (3-5 jours).
Ils ont un comportement grégaire. L'alimentation est omnivore. Le régime est composé de macroinvertébrés benthiques (insectes, crustacés, mollusques), de certaines plantes aquatiques, d'algues, et également de petits poissons pour les grands individus.
Biogéographie et écologie :
Cette espèce est présente dans les bassins côtiers catalans de l'Agly à l'Ebre.
Cette espèce occupe un large éventail d'habitats, allant des rivières de montagne aux embouchures, mais se trouve préférentiellement dans les rivières moyennes sur fonds de cailloux ou de gravier, aux eaux claires et à courants modérés. Elle peut également vivre dans des lacs et des réservoirs. Il effectue des migrations le long du bassin versant, et se positionne de préférence situé au milieu de la colonne d'eau. Cette espèce est relativement résistante, tolérant ainsi des températures élevées (jusqu'à 30 °C) et des eaux eutrophisées, bien qu'elle développe dans des eaux de bonne qualité.
Le chevesne catalan est victime des perturbations humaines. Il est menacé par l'hybridation avec le chevesne commun qui a été introduit. La fragmentation de l'habitat due à la présence d'obstacles à la migration (barrages, seuils) ont un effet sur la taille des individus en amont et sont vulnérables à la sécheresse. La pollution, la destruction des habitats, ainsi que l'introduction d'espèces exotiques compétitrices, lui servant d'hôte parasité, ou encore prédatrices sont de véritables menaces.
Interactions avec les activités humaines :
Cette espèce a un intérêt pour la pêche récréative.
G. Denys(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2018
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).