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Taille/poids :
Longueur totale : 16 à 17 cm. Poids : 26 à 29 g.
Diagnose :
Le mâle de cette espèce est bien reconnaissable à sa tête jaune depuis le crâne strié de brunâtre jusqu'à la gorge jaune unie en passant par les joues ornées d'un croissant brun. La poitrine rousse fait transition avec le ventre jaune strié de brun comme les flancs. Le dos est brun roux moucheté de brun sombre.La femelle est plus terne, bien plus striée de brun, notamment sur la gorge et la poitrine. Le jaune est partout moins intense. Les deux sexes possèdent un croupion roux étendu très caractéristique à l'envol. Le chant est une sorte de stridulation aiguë caractérisée par un decrescendo final un peu triste.
Détermination :
Simple. Facile sur photo.
Espèces proches :
Les difficultés concernent surtout les femelles qui ressemblent à celles d'autres bruants. Chez le Bruant zizi (Emberiza cirlus), le croupion est gris-olive ou gris-brun et la poitrine plus finement rayée d'un jaune bien plus délavé.
Période d'observation :
Toute l'année.
Biologie-éthologie :
De l'automne au début du printemps, l'espèce se nourrit essentiellement de graines, celles des céréales surtout, qu'elle recherche activement dans les chaumes, à proximité des haies, dans les marges herbeuses des champs. Du printemps à la fin de l'été, l'espèce devient insectivore avec un spectre très large incluant de nombreuses familles d'insectes. A l'approche de l'hiver, la population effectue un léger glissement vers le sud, quoiqu'en bien des régions, les reprises d'oiseaux bagués attestent d'une très faible dispersion.
Biogéographie et écologie :
Le Bruant jaune est largement répandu de l'Europe occidentale à l'Asie centrale, dans une zone comprise entre les parallèles 40° et 70° N. L'espèce recherche des paysages semi-ouverts formant une mosaïque de cultures, prairies, buissons et friches avec des bosquets, haies ou arbres épars.
Compilé par J. Comolet-Tirman à partir des Cahiers d’habitats.(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)), 2017