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Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter : Pierre-Yves Le Bail email : inpn@mnhn.fr
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Lygaeus equestris (Linnaeus, 1758)
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Auteur : J. Touroult
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Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter : Julien Touroult UMS PatriNat (OFB - CNRS - MNHN) CP41, 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris
touroult[@]mnhn.fr
Légende :
Corse. Lavu Santu. La Planète Revisitée - MNHN, Collectivité de Corse, OFB.
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Grande punaise rouge et noire allongée. Tête rouge et noire avec les tubercules antennifères droits et peu saillants. Partie antérieure du pronotum noire et la partie postérieure rouge avec 4 taches noires allongées. Scutellum noir et cories rouges avec une large bande noire transversale centrale. Membranes noires avec un fin liseré blanc sur leur bord apical, une tache blanche centrale circulaire et une autre le long des cories.
Détermination :
Moyennement difficile.
Espèces proches :
Proche de Lygaeus simulans qui a les tubercules antennifères plus saillants et les parties latérales noires de la tête, plus étroites. Tropidothorax leucopterus et Spilostethus saxatilis n'ont pas de tache blanche sur les membranes. S. pandurus a seulement une trace blanche sur les membranes et le pronotum marqué de 2 bandes longitudinales noires.
Période d'observation :
Mars à novembre avec un pic en juillet et l'autre en octobre.
Biologie-éthologie :
Espèce polyphage observée sur plus de 60 espèces de plantes de 20 familles. Elle préfère les dompte-venins (Asclepiadaceae), pissenlits (Asteraceae), ou l'adonis (Ranunculaceae). Les adultes hivernent en groupe dans la litière, sous les écorces décollées ou les fissures des troncs. Ils pondent sous le sol, et la nouvelle génération d'adultes apparait fin-juin mi-juillet. Ils migrent ensuite vers leur gîte d'hivernation en septembre-octobre.
Biogéographie et écologie :
Espèce paléarctique présente au Moyen-Orient et jusqu'en Sibérie, Chine, Japon, et jusqu'à 61° de latitude nord en Finlande. Signalée plusieurs fois en Grande-Bretagne, elle n'est pas parvenue à s'y maintenir. Elle vit dans des milieux assez secs ensoleillés : clairières, lisières forestières, jachères.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
DUSOULIER François
Validée par DUSOULIER François
le
04/04/2020
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).