24-27 cm de longueur, 28-34 cm d'envergure.

Oiseau de silhouette élancée avec une longue queue et des ailes souvent tenues pendantes, un bec pointu et légèrement recourbé vers le bas, se perchant à la verticale. Parties supérieures et tête gris-bleu uniforme, dessous et gorge roux uniforme. Queue gris sombre, barrée de blanc. Œil sombre, cercle orbital jaune. Chez le juvénile, dessus brun entièrement moucheté de blanc, dessous blanchâtre densément barré de sombre.

La facilité d'identification dépend de la localisation et donc des éventuelles espèces proches.

Peut être confondu avec des espèces australiennes, en particulier le Coucou à poitrine rousse (Cacomantis castaneiventris) à la queue plus sombre, et le Coucou des buissons (Cacomantis variolosus) au plumage plus terne et pâle dessous. Son chant composé de trilles plaintifs et montants reste un bon critère de détermination.

Insectivore forestier a priori migrateur, de mœurs discrètes et dont le chant est bien souvent la seule façon de déceler sa présence. Se perche assez rarement en évidence, restant en général caché dans les frondaisons. Ce coucou pond un œuf dans le nid de plusieurs espèces de passereaux, tels que les siffleurs (Pachycephala), le Miro à ventre jaune (Cryptomicroeca flaviventris) et l'Échenilleur pie (Lalage leucopyga), qui élèvent son poussin à la place des leurs.

Fréquente surtout les forêts denses en journée, mais parfois contacté dans des milieux plus ouverts, tels que les maquis para-forestiers ou encore les vergers durant la nuit. La sous-espèce Cacomantis flabelliformis pyrrhophanus est endémique de Nouvelle-Calédonie, où il se rencontre sur l'ensemble de l'archipel.