Auteur : Benjamin GUICHARD/Agence Française pour la Biodiversité
Merci pour votre contribution à l’amélioration de l’INPN. Nous avons transmis ces informations à un expert pour vérification et correction.
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter : Benjamin Guichard email : inpn@mnhn.fr
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Clibanarius erythropus (Latreille, 1818)
2.0/5 (1 vote)
Auteur : P. Noël
Merci pour votre contribution à l’amélioration de l’INPN. Nous avons transmis ces informations à un expert pour vérification et correction.
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Pierre Noël Muséum national d'Histoire naturelle SPN (DEGB-DMPA) 61 rue Buffon, Bât. 53 75231 Paris cedex 05 tel. 01 40 79 30 98
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
La longueur du céphalothorax de pagure des rochers est de 3,5 à 10 mm chez les mâles et de 3,5 à 6,5 mm chez les femelles; ces dernières peuvent être ovigères à partir de 3,78 mm. Le rostre est court et triangulaire. Les pédoncules oculaires sont cylindriques, longs et étroits. Les pinces sont à peu près égales et présentent de gros granules épars ; les doigts sont terminés par un ongle corné noir. Chez ce pagure les yeux sont noirs à points blancs, et les doigts des pinces et les dactyles des pattes ambulatoires sont lignés de rouge sur fond bleu, l'animal ayant une coloration de fond verdâtre ou brunâtre.
Détermination et espèces proches.
L'identification de l'espèce est relativement simple.
Biologie-éthologie.
Ce pagure est grégaire ; à certaines époques de l'année il aime se chauffer au soleil sur les rochers. Il s'abrite dans des coquilles de petits gastéropodes. Les femelles ovigères se rencontrent de mai à septembre. Les œufs mesurent de 0,39-0,42 à 0,45-0,51 mm. Le développement larvaire comporte quatre stades zoé et une mégalope. Ce pagure est parasité par un rhizocéphale et trois espèces d'isopodes épicarides ; il est également associé à des polychètes et à des ciliés.
Écologie et distribution.
Le pagure des rochers vit sur des fonds rocheux, dans des herbiers en mer et en milieu lagunaire, au niveau de l'étage médiolittoral et de l'étage infralittoral. Il est présent dans l'Atlantique du nord-est de la Bretagne au Maroc, et dans toute la Méditerranée et la mer Noire.
P. Noël(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2016
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
NOËL Pierre
Validée par NOËL Pierre
le
26/02/2023
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).