Longueur (T+C) : 5,7-6,7 cm. Longueur avant-bras : 4,2-4,9 cm. Envergure : 28,0-32,0 cm. Poids : 13-20 g. Dents (38) : I2/3, C1/1, P3/3, M3/3. Echolocation (pic d'énergie) : 45-60 kHz.Espèce de taille moyenne avec de très grands pieds. Le tragus est remarquablement court pour un Myotis : moins de la moitié de l'oreille. Son extrémité est arrondie et il est faiblement courbé vers l'intérieur. Les narines sont protubérantes. Les ailes sont relativement longues et larges et s'insèrent au niveau de la cheville. Elles sont brunes, bien sombres et tirent légèrement vers le rougeâtre. Le pelage dorsal est brun à gris-blanc contrastant avec le ventre blanchâtre. Vu sa grande taille, de près on ne peut pas le confondre avec les deux Myotis dont il se rapproche physiquement le plus : le Murin de Daubenton et le Murin à moustache.Nocturne, il sort tardivement de son gîte : environ 45 minutes après le coucher du soleil et y rentre environ 45 minutes avant le lever. Hors période d'allaitement, les femelles passent toute la nuit dehors. Il entre en hibernation d'octobre à avril. Les colonies de parturition sont constituées essentiellement de femelles adultes et comptent de quelques dizaines à 300 individus. L'accouplement débute en septembre. La femelle met bas en juin d'un jeune qui s'émancipe au bout de 4-5 semaines. Les femelles sont fidèles à leur colonie de naissance et un bon nombre d'entre elles sont très probablement unies par un lien de parenté. L'espérance de vie est de 2,8 ans et la longévité moyenne est estimée à 13 ans.Il chasse sur de grandes distances entre 10 et 60 cm de la surface et capture les insectes en émergence ou les cueille sur l'eau. Il se nourrit surtout de Chironomes et de trichoptères.Le murin des Marais est exclusivement inféodé aux zones humides situées à basse altitude en été. En hibernation, il remonte vers les moyennes montagnes ou descend vers le sud. En hiver il gîte en milieu souterrain (carrières, caves, grottes) dont les températures sont comprises entre 4 et 9°C. Il est très fidèle à son gîte d'hibernation et peut y revenir sur 5 à 6 années consécutives. Il s'accroche aux voûtes, aux murs ou se niche au sein d'anfractuosités, seul ou en petits groupes, à toutes hauteur et dans n'importe quelle position. En été, les colonies s'installent dans les grands combles comme ceux des églises ou des maisons. Les cavités d'arbres ou les nichoirs peuvent être occasionnellement occupés par des individus isolés.Extrait de l'ouvrage : ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope); MNHN, Paris, 544p.
The map presents a summary at the 10 x 10 km grid of the observation data for the species transmitted to the SINP. These data have been subjected to validation filters.
Distribution map from the Atlas of Departmental Biodiversity and Marine Sectors program
Current distribution in metropolitan France
The map presents a reference distribution layer of the species at the scale of departments and marine sectors. The presence and absence data were established by expertise within a network of partners. This reference distribution is used in the validation process of the SINP data at the INPN level.
Distribution map from the Atlas of Departmental Biodiversity and Marine Sectors program
Certain presence
Corresponds to a report on the basis of at least one observation proved within a period of 10 years (20 years for little-known invertebrates) preceding the year and no presumption of extinction since obtaining the last data nor doubt on reproductive and implemented nature of this population. For migratory species, the presence indicated concerns areas of reproduction.
Probable presence
This status is based on one or more of the following criteria:
search of species incomplete but presence of supportive environments;
ecology of the species consistent with the hypothesis of his presence;
the last reliable sighting is older than 10 years compared to the reference date, no recent specific research and no presumption of extinction from that date [vertebrates, invertebrates and plants well studied (rhopalocera, grasshoppers, dragonflies ...)] ;
the last reliable observation being older than 20 years, no recent specific research and no presumption of extinction from that date [poorly known taxa: fungus, many invertebrates...].
Probable or certain absence
This point covers the absence, more difficult by nature to demonstrate than presence. This status is based on one or more of the following criteria:
intensive but unsuccessful targeted research;
lack of adequate environments;
unobserved species while its presence is easily detected;
unlikely presence for historical or biogeographical reasons.
This status must be assigned to a department in which the presence of the species is casual.
Absence due to a proven extinction
Particular case of absence due to a proven extinction less than a half century ago (older disappearances are treated as "no probable or definite").
No information
In the state of knowledge, we can not comment on the presence or absence in the current department. This is the default status when not comprised in one of the previous categories or whenever there is doubt.