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Laurent ARTHUR Muséum d'Histoire naturelle de Bourges 18000 Bourges laurent.arthur@ville-bourges.fr
Longueur (T+C) : 8,1-9,2 cm. Longueur avant-bras : 5,47-6,99 cm. Envergure : 40,0-45,0 cm. Poids : 22-54 g. Dents (32) : I1/3, C1/1, P2/2, M3/3. Echolocation (pic d'énergie) : 9,5-14 kHz.Grande chauve-souris avec un corps robuste. La tête et le museau sont massifs évoquant une tête de dogue, ce qui lui a valu son patronyme. Les lèvres supérieures sont charnues et pendantes et les yeux sont assez gros. Les oreilles sont très grandes, larges et orientées vers l'avant. Les pieds sont couverts de très longues soies claires et rigides et le pouce possède des petites pelotes rugueuses témoignant de l'adaptation à l'habitat vertical rupestre. La queue dépasse largement de l'uropatagium, sur près de 3 cm. Les ailes sont longues et étroite. Le pelage dorsal est court, grisonnant à argenté tandis que celui du ventre est plus clair. Néanmoins, l'animal donne une sensation d'uniformité dans le gris souris. Des colorations brunes de la fourrure apparaissent localement. Les parties de peau nue sont gris sombre avec des colorations de lie de vin autour du museau, à l'intérieur des pavillons auditifs et à la base de la queue. Visuellement aucune confusion n'est pas possible avec une autre espèce européenne.Nocturne il s'envole juste avant la nuit noire. L'envol d'une colonie se fait dans un court laps de temps tandis que le retour au matin s'étale plus. Il n'a qu'une seule période de chasse avec une activité maximale 3 heures après le coucher du soleil. Il n'hiberne pas réellement mais peut montrer de courtes périodes d'inactivité léthargique. Lors de la reproduction, de grandes colonies de plusieurs centaines de Molosse peuvent se former. La maturité sexuelle est atteinte dès un an chez la femelle. La femelle met bas entre fin juin et aout. Les jeunes sont sevrés entre 6 et 7 semaines. Le plus vieil individu connu a atteint l'âge de 13 ans. Le Molosse capture essentiellement des Lépidoptères nocturnes et des insectes en essaimage, Coléoptères ou Névroptères.L'espèce survole tous les types de milieux méditerranéen. En hiver, comme en été, elle gîte dans les falaises, corniches de bâtiments ou de ponts bien orientées au sud. Elle s'insinue dans des fissures ou les disjointements d'une trentaine de millimètres de large. Il s'installe aussi parfois à l'arrière de volets ouverts ou dans les fissures d'amas rocheux s'ils sont suffisamment élevés.Extrait de l'ouvrage : ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope); MNHN, Paris, 544p.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
SAVOURÉ-SOUBELET Audrey
Validée par HAFFNER Patrick
le
22/01/2018
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).