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Fiche descriptive

Taille :

45-70 cm, plus 20-26 cm pour la queue. Hauteur au garrot : 30-35 cm.

Poids :

8-10 kg (adulte).

Diagnose :

Le Raton laveur a une silhouette ronde et trapue, avec un arrière train surélevé. Sa tête est courte et large avec de grandes oreilles bien visibles. Un masque noir, cerclé de blanc, recouvre ses yeux et s'étire jusqu'au museau. Les pattes sont courtes et comptent 5 longs doigts chacune. Ses empreintes ressemblent à des petites empreintes d'homme! Le pelage dorsal est gris brun et plus clair sur le ventre. Sa queue est longue, touffue et annelée, comptant de 4 à 7 bandes noires. Il a 40 dents : I3/3, C1/1, PM 4/4, M2/2.

Détermination :
 
Simple.

Espèces proches :

Le Chien viverrin, qui porte aussi un masque sur les yeux. Mais ce dernier ne s'étire pas sur le museau et est interrompu au niveau du nez. De plus, la queue du Chien viverrin est de couleur uniforme et non annelée.

Période d'observation :

Observable toute l'année dans nos régions. Dans les pays avec des hivers rudes, les ratons-laveurs seraient inactifs de novembre à mars environ. Crépusculaire, il s'observe préférentiellement avant minuit. En journée, il se repose à l'abri dans son terrier ou dans le creux d'un arbre.

Biologie-éthologie :

Le Raton laveur s'accouple en janvier-février et met bas après 63 jours de gestation (mai-aout). Le nombre de petits par portée varie de 2 à 8. Le pelage des jeunes est similaire à celui des adultes dès 7 semaines. La maturité sexuelle est atteinte vers 12-15 mois. Omnivore opportuniste, il consomme préférentiellement les ressources les plus facilement accessibles. Possédant une grande dextérité manuelle, il utilise toutes ces pattes pour se procurer de la nourriture.

Biogéographie et écologie :

Originaire d'Amérique du nord et centrale, le Raton laveur a été introduit en Russie et en Europe. Dans nos régions, il occupe préférentiellement des zones boisées près de l'eau, à basse altitude.

Interactions avec les activités humaines :

Quand il est présent en effectif important, le Raton laveur occasionne des dégâts sur les cultures (maïs notamment) et sur les animaux de basse-cour. Il est peut également être infecté par le nématode Baylisascaris procyonis qu'il peut transmettre à d'autres mammifères ou oiseaux. En Amérique du Nord, c'est un des plus importants vecteurs de la rage.

Références bibliographiques :

Haffner P. & Savouré-Soubelet A. 2015. Sur la piste des Mammifères sauvages. Coll. L'amateur de la Nature. Dunod, Paris. 208 pp.

Duchêne M.-J. & Artois M. 1988. Les Carnivores introduits : Chien viverrin (Nyctereutes procyonoides Gray, 1834) et Raton laveur (Procyon lotor Linnaeus, 1758). Société Française pour l'Etude et la Protection des Mammifères. Encyclopédie des Carnivores 4 & 6. 49 pp.

A. Savouré-Soubelet(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)), 2017

Fiches descriptives

Léger, F. 2003. Le Raton laveur : Procyon lotor (Linné, 1758). In : Pascal, M., Lorvelec, O., Vigne, J.-D., Keith, P. & Clergeau, P. Évolution holocène de la faune de Vertébrés de France : invasions et extinctions. Rapport INRA/CNRS/MNHN: 286-288.

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