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Julien Bonnaud
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Auteur : Franck MERLIER |
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Longueur : 170-280 cm dont 6 à 21 cm de queue. Taille au garrot : 90-110 cm. Poids : 150-240 kg pour le mâle et 70-130 kg pour la femelle.
L'Ours brun a une silhouette massive caractéristique. Ses oreilles sont rondes et bien visibles. Il a une bosse au garrot. Ses quatre pattes comptent cinq doigts portant des griffes non rétractiles. Les membres antérieurs sont plus développés que les postérieurs.
Il porte une épaisse toison brune. Sa robe est plus claire sur les flancs et foncée, même noire, à l'extrémité des membres et sur le museau. Son pelage, très sombre en automne, s'éclaircit en été. L'Ours brun compte généralement entre 36 et 39 dents, les trois premières prémolaires étant atrophiées ou absentes : I3/3, C1/1, P1(3)/1(3), M2/3.
En France, l'Ours est principalement nocturne et s'active principalement du crépuscule à la première moitié de la nuit (de 18 à 23h) et à l'aube (de 5 à 8h). Dès la mi-novembre, il réduit ses activités et rentre en léthargie jusqu'à la mi-mars. Durant son hivernation, il s'abrite dans sa tanière qui peut être un terrier, une cavité creusée sous la roche, une caverne rocheuse ou un fourré à même le sol. Solitaire, l'Ours est polygame et ne reste en couple que durant le rut. La maturité sexuelle est atteinte vers 3-5 ans pour les femelles, 5-6 ans pour les mâles. L'accouplement a lieu entre la fin avril et la mi-juin dans les Pyrénées. La femelle s'accouple avec plusieurs partenaires et met bas, de 1 à 3 jeunes de 350 g environ, dans sa tanière en janvier-février. L'Ours brun a une gestation à nidification différée, c'est-à-dire que deux-trois jours après la fécondation, il y a blocage de la segmentation de l'œuf qui ne reprend que plusieurs mois plus tard, vers fin novembre. La gestation dure alors 8 à 10 semaines. La femelle peut donner naissance tous les 2-3 ans. Les oursons sont sevrés et s'émancipent au bout d'un an. Ils peuvent vivre jusqu'à 20-30 ans.
Opportuniste, l'Ours brun est omnivore à dominante végétivore. Il apprécie particulièrement les baies. La fraction carnée de son alimentation est bien moins importante et se compose d'insectes (fourmis, guêpes, abeilles…) et de mammifères (ovins, caprins, suidés, cervidés). Son alimentation varie en fonction des saisons, et il s'alimente peu ou pas en hiver.
Dans les Pyrénées, l'Ours brun se retrouve principalement entre 1300 et 1800 m d'altitude. Il est présent préférentiellement dans les peuplements mâtures de hêtres et sapins, dans les fourrés de versants escarpés de couloirs et lisières, dans les pinerais clairsemées à Pinus uncinata, les couloirs à avalanches et pelouse humides, les landes « sub-alpines » à éricacées, les pelouses à espèces nitrophiles mais aussi dans les zones forestières incendiées ou de lisières supérieures riches en arbustes à baies. N'étant pas territorial, il utilise un important domaine vital variant entre 200 et 1000 km2 dans les Pyrénées.
Références :
CAMARRA J.-J. & QUENETTE. 2012. L'Ours. Disponible sur : http://www.oncfs.gouv.fr
PARDE J.-M. & CAMARRA J.-J. 1992. L'ours (Ursus arctos, Linnaeus, 1758).. Société française pour l'Etude et la Protection des Mammifères. Encyclopédie des Carnivores de France 5 : 44p.
Audrey Savouré-Soubelet (UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2012
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).