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La couleur du corps et du recto des ailes antérieures varie du jaunâtre, brun rougeâtre clair au brun rougeâtre foncé, brun grisâtre ou brun noirâtre ; la ligne postdiscale est indiquée parfois par des petits points noirs, et les nervures centrales ainsi que la côte sont généralement marquées par une suffusion d'écailles gris noir ; franges concolores au fond de l'aile.
Détermination :
Cette petite noctuelle est assez difficile à reconnaître et demande une bonne expertise visuelle pour les néophytes.
Espèces proches :
En France métropolitaine, l'espèce peut être confondue avec Photedes fluxa (Nonagrie fluide), P. minima (Nonagrie des Canches) et Sedina buettneri (Noctuelle de la Brouille). Chez cette dernière espèce, l'aile antérieure a un apex très pointu.
Période d’observation :
Les imagos sont observables de fin juillet à fin septembre.
Biologie-éthologie :
Denticucullus pygmina a une génération par an. Les adultes sont actifs de nuit. Endophyte, la petite chenille hiverne et se développe à la base des tiges des plantes hôtes dont elle se nourrit : Carex spp., Juncus spp., Typha spp., Glyceria spp., etc.
Biogéographique et écologie :
Eurasiatique ouest, ce papillon est présent dans la plupart des pays d'Europe. Son aire s'étire du nord de l'Espagne et du Portugal jusqu'en Fennoscandie en passant par l’Irlande, puis jusqu’à la Turquie, la région du Caucase, le Nord de l'Iran et l'Ouest sibérien. En France, bien que son aire de répartition départementale soit vaste, cette espèce est néanmoins localisée et rarement abondante. Hygrophile, la Nonagrie des Laiches affectionne les marais, les tourbières, les prairies humides et les ripisylves. Elle est connue essentiellement des étages planitiaire et collinéen, mais peut être observée jusqu'à plus de 1200 mètres d'altitude dans la Haute-Loire par exemple.
D'après :
Zilli A., Ronkay L. & Fibiger M., 2005. Noctuidae Europaeae, Apameni. Entomological Press Soro, Danemark, volume 8, 323 pp. Collectif d'entomologistes amateurs coordonné par Roland Robineau, 2007. Guide des papillons nocturnes de France. Ed. Delachaux & Niestlé. 288 pp.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).