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Légende :
Puy-de-Dôme.
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Dessus noir à légers reflets bleus, parfois verts, les marges intensément bleues acier, parfois vertes. Pattes, antennes et dessous noirs. Les élytres présentent une sculpture assez confuse, avec des chainons linéaires peu distincts. Corps allongé, les pattes longues, aptes à la course. Les élytres et le premier segment thoracique ne forment pas une courbe continue, le premier segment thoracique est étroit et les élytres très larges, plus de deux fois plus large que ce dernier. La tête est longue et porte de solides mandibules. Le mâle se reconnaît à ses tarses (les derniers articles des pattes) antérieurs dilatés, adaptés à la préhension de la femelle lors de l'accouplement. Brachyptères, les élytres sont soudés (l'espèce est inapte au vol).
Facilité d'identification :
Assez facile
Confusion possibles :
Ne peut être confondue qu'avec sous-espèces sombres de C. solieri Dejean, 1826 (localisées dans le sud des Alpes et avec des côtes élytrales complètes et distinctes) ou avec certaines formes larges se C. problematicus Herbst, 1786, qui est toutefois bien plus convexe et n'a jamais le premier segment thoracique aussi étroit.
Périodes d'observation :
Toute l'année. Active principalement de la fin du printemps jusqu'à l'automne. Hiverne à l'état adulte.
Biologie/Ethologie :
Cette espèce est forestière. Les larves comme les adultes se nourrissent essentiellement de mollusques terrestres (escargots, limaces), mais peuvent avoir un régime plus opportuniste (larves, vers…). Larves et adultes, bien qu'ayant les mêmes proies, ne mangent pas de la même façon. Les adultes ont des mandibules dotées d'une incisive coupante et dévirent les proies en les mastiquant. Les larves ont dans les mandibules un canal permettant d'injecter des enzymes qui digèrent la proie de l'intérieur. La proie ainsi liquéfiée sera ensuite aspirée par la larve à l'aide du même canal mandibulaire (digestion dite « extra-orale »).
Biogéographie :
Existe dans la majeure partie de la France, en plaine comme en montagne, mais est absente de Corse.
D'après : Coulon, J., Pupier, R., Queinnec, E., Ollivier, E. & Richoux, P. 2011. Coléoptères Carabidae de France: Compléments aux 2 volumes de René Jeannel. Mise à jour, corrections et répertoire. Faune de France, 94: 1-352 pp., 70 pl.
A. Horellou(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2015
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).