Fond de l'aile antérieure gris cendré-brunâtre ; ligne basale noire incomplète avec une strie perpendiculaire ; lignes post-basale et post-discale doubles, sinueuses, coudées et proches l'une de l'autre près du bord interne et s'évasant vers la côte ; aire discale avec une teinte brun-rouille qui s'assombrit fortement près de la côte ; tache discale brune-rouille parfois confondue dans la teinte de l'aire discale ; ligne submarginale matérialisée par des taches noires diffuses et cunéiformes ; base des franges délimitée par une fine ligne discontinue noire, parfois réduite à de simples petits points. Recto de l'aile postérieure blanchâtre-ocre s'assombrissant légèrement dans l'aire marginale. Thorax pourvu sur le dessus de deux cercles noirs.
Détermination :
L'adulte est très difficile de détermination.
Espèces proches :
En France métropolitaine, le genre Nycteola demande, pour nombre d'espèces, l'examen des organes sexuels (genitalia) pour les déterminer avec certitudes. De nombreuses espèces sont polymorphes et ont des motifs allaires proches de ceux de Nycteola siculana. L'espèce la plus proche visuellement étant Nycteola asiatica (Nyctéole du Saule).
Période d'observation :
Les adultes s'observent de fin juin à octobre puis entrent en diapause hivernale et volent de nouveau de mars à mai.
Biologie-éthologie :
La Nyctéole du Peuplier a 1 à 2 générations par an selon la latitude. L'adulte est actif de nuit et c'est à ce stade que l'espèce hiverne. La chenille se nourrit essentiellement de Salix caprea mais parfois aussi d'autres Salix spp.
Biogéographique et écologie :
Atlanto-méditerranéenne, Nycteola siculana a une aire de répartition qui couvre la péninsule ibérique, le sud-ouest de la France et la Corse, l'Italie, la Sicile et les Balkans. Hors d'Europe elle n'est connue que d'Afrique du Nord : Maroc, Algérie et Tunisie. Ces habitats sont des zones écotonales à fourrés de saules en connexion avec des landes, des marais, des tourbières et des ripisylves. L'espèce est présente aux étages planitiaire et collinéen.
D'après :
Fibiger M., Ronkay L., Steiner A. & Zilli A., 2009. Noctuidae Europaeae, Pantheinae - Bryophilinae. Entomological Press Soro, Danemark, volume 11, 504 pp.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).