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Auteur : J-J. Tilly |
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Jean-Jacques Tilly
Association Française d'Arachnologie (ASFRA)
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Auteur : B. Le Garff |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Bernard Le Garff
Biodiversité et gestion des territoires
Université de Rennes 1
SPN , Av du Gal leclerc
30042 Rennes Cedex
Légende : femelle, le Croisic
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Distribution mondiale
Europe, Bassin méditerranéen
Caractères distinctifs, espèces
Taille - femelle : 12-18 mm, mâle : 11-14 mm.
L’organisation oculaire est caractéristique des araignées-loups, avec une ligne de quatre gros yeux antérieurs orientés vers l’avant, de quatre petits yeux postérieurs orientés pour les 2 médians vers les côtés et pour les latéraux vers l’arrière. Le corps est gris sombre et clair, les teintes alternant pour former des anneaux ou des taches. Il existe une quinzaine d’espèces dans le genre Arctosa en France. Plusieurs se ressemblent et vivent dans le même type de milieu qu’A. cinerea telles A. lacustris, A. figurata ou A. variana. L’observation des pièces génitales est indispensable pour leur identification.
Milieux colonisés
L’espèce colonise le sol de milieux ouverts, humides : marais, y compris salés, bords de rivières, …
Chasse
Pendant une grande partie de l’année, elle se construit une retraite de soie, enfouie dans le sable ou du sédiment meuble, ou sous des pierres ou des épaves. Cette retraite, qui peut atteindre 20 cm de profondeur, reste occupée, fermée, en cas d’inondation. L’été, l’araignée est plutôt errante, se cachant sous les pierres lorsqu’elle n’est pas active. L’espèce chasse le jour, plutôt à proximité de la retraite, les proies du biotope, parfois aussi grandes qu’elle : coléoptères, diptères, criquets, autres araignées. La présence de cette espèce à proximité de l’eau varie selon l’époque de l’année : elle s’en éloigne en hiver.
Développement, cycle
Les mâles adultes sont présents de mai à septembre, les femelles sont présentes toute l’année. Le cycle dure deux ans. Les retraites sont utilisées pour la période de reproduction. Les cocons sont pondus au printemps. Nouvellement éclos, les jeunes restent sur le dos de la femelle assez longtemps. Ils sont très nombreux, plus de 150. Les jeunes passent l’hiver et seront encore immatures l’hiver suivant.
A. Canard(Université de Rennes/Service du Patrimoine Naturel, MNHN),2014
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).