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Taille : 7 – 8 mm
Diagnose :
Punaise allongée et globuleuse, bombée en vue de profil, au scutellum large recouvrant les ailes et l'abdomen en atteignant son extrémité. Son corps est globalement brun, jaunâtre, ocre ou gris avec quelques callosités ou petits points blancs peu contrastés et dispersés. Ses articles antennaires II sont 2 fois plus longs que ses articles III.
Détermination : Moyennement difficile.
Espèces proches :
Psacasta exanthematica lui ressemble mais c'est une punaise plutôt noire avec des petits points blancs contrastés. Cette espèce est plus grande et ses articles antennaires II sont 3 fois plus longs que ses articles III.
Période d'observation :
De mi-mai à aout, avec un pic en juin.
Biologie-éthologie :
Cette espèce vit exclusivement sur les Boraginacées, surtout sur les vipérines mais aussi sur la cynoglosse de Crète. Comme Psacasta exanthematica, la couleur de son corps marron délavé avec des petits points blancs lui sert de camouflage, car elle est semblable à celle des tiges et feuilles mortes à la base des plants de vipérines. A tel point que quand elle se laisse tomber à la première alerte au sein du collet d'une vipérine, il est quasi impossible de la retrouver d'autant que ces feuilles mortes sont piquantes !
Biogéographie et écologie :
C'est une espèce rare, présente sur le pourtour méditerranéen et mentionnée aussi au Turkménistan, mais pas en Grèce. Elle peut remonter plus au nord mais devient beaucoup plus rare. Elle habite les garrigues, les friches sèches, les bords rocailleux des chemins et les coteaux secs. Elle peut vivre en présence de Psacasta exanthematica, parfois même partager en même temps la même plante.
Roland Lupoli (), 2020