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Muséum national d'Histoire naturelle Département Ecologie et gestion de la biodiversité USM 304 - Inventaire et suivi de la biodiversité Case Postale 51 61, rue Buffon 75231 PARIS cedex 05
Graminée annuelle robuste à l’inflorescence en panicule lâche, à rameaux longs de plusieurs centimètres, insérés par 2 à 6 et portant un unique épillet persistant longtemps après la floraison (ne tombe pas spontanément au sol). Épillets jusqu’à 3 cm de longueur avec des lemmes (glumelle inférieure) à plusieurs nervures, dépassant les 9 mm et dont l’arrête de 8-12 mm est inséré à moins d’1.5 mm de l’apex, l’apex étant lui-même nettement bidenté. Les gaines basales peuvent être glabres ou légèrement pubescentes.
Détermination
Délicate.
Espèces proches
Bromus racemosus, B. commutatus subsp. commutatus et B. commutatus subsp. decipiens possèdent des gaines basales à pilosité nette mais peu dense à poils rigides (gaines glabres, au moins les supérieures, chez B. grossus). Bromus secalinus a des lemmes < à 9 mm de long arrêtes exclues (lemme > 9 mm chez B. grossus).
Période d’observation
Floraison entre juin et juillet.
Biologie - éthologie
Espèce thérophyte estivale (annuelle), elle appartient à la très grande famille des Poaceae (graminées). Dans cette famille l’appareil végétatif typique est constitué de tiges cylindriques creuses appelées chaumes, ponctuées d’un ou plusieurs nœuds (renflements) d’où émergent des feuilles à limbes linéaires plan ou enroulé. Les fleurs rudimentaires organisées en épillets permettent l’identification des espèces. Les Bromus messicoles sont des espèces récentes qui ont émergé suite à la diffusion de l’agriculture au néolithique et dont plusieurs lignées se sont adaptées à des cultures particulières (seigle, épeautre…). Bromus grossus est une espèce hermaphrodite et anémogame.
Biogéographie et écologie
Espèce centre-ouest-européenne : Allemagne, République tchèque, Autriche, Suisse, nord et nord-est de la France. Bromus grossus est une espèce messicole rencontrée dans les cultures d’épeautre ou de seigle, parfois dans des friches sur sol calcaire. Présumée éteinte de France.
Sources Tison J.-M., De Foucault B. (coords). 2014. Flora gallica - Flore de France, Ed. Biotope (Mèze), 1196p.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
ESCUDER Olivier
Validée par ESCUDER Olivier
le
01/10/2021
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).