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Auteur : N. Henon |
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Auteur : J-J. Tilly |
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Jean-Jacques Tilly
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Auteur : S. Lecigne |
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Auteur : J-J. Tilly |
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Jean-Jacques Tilly
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Auteur : S. Maerten / INPN |
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Sandrine Maerten
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Distribution mondiale
Europe occidentale, Amérique du Nord
Caractères distinctifs, espèces
Taille - femelle : 11-16 mm, mâle : 8-10 mm.
C'est une espèce noirâtre, d'aspect velouté, avec des taches plus claires sur l'abdomen. Les filières sont particulières avec la présence d'un cribellum qui manque chez les espèces de Coelotes qui lui ressemblent. Il y a huit espèces dans le genre Amaurobius en France, A. ferox est la plus grande et la plus sombre.
Milieux colonisés
L'espèce colonise des milieux plutôt sombres et humides : forêts, entrées de grottes, caves. Sa toile est tissée dans des zones avec de profondes anfractuosités : murets non jointés, arbres morts,…
Chasse
La toile est tissée sur une surface plus ou moins plane et prolonge vers l'extérieur une retraite profonde. Les fils cribellés servent dans la retenue des proies et confèrent un aspect bleuté à la toile. Avertie, l'araignée jaillit de son repaire, mord la proie, puis l'entraîne au fond de la retraite. La toile est reconstruite au début de la nuit. La plupart des individus effectuent cette réfection à la même heure. Pour cela, ils envoient sur la toile des flots de soie cribellée qu'ils prennent alternativement au moyen du peigne (calamistrum) de leurs pattes postérieures dans un mouvement saccadé rapide.
Développement, cycle
On peut trouver des adultes des deux sexes toute l'année, beaucoup moins abondants en été. Le cycle dure deux ans. L'accouplement a lieu au printemps. La copulation s'effectue hors du repaire, sur la toile. Le mâle quitte sa partenaire juste après l'accouplement. Le cocon est pondu dans la toile, il est recouvert de soie blanchâtre et comprend de 80 à 130 œufs. Peu de temps après l'éclosion des jeunes et leur première mue, la femelle dépose une masse d'œufs trophiques qui sert de nourriture aux jeunes. Ensuite, ils ne peuvent pas encore capturer de proies mais ils dévorent la mère puis, quelques semaines plus tard, se dispersent.
A. Canard(Université de Rennes/Service du Patrimoine Naturel, MNHN),2014
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).