Merci pour votre contribution à l’amélioration de l’INPN. Nous avons transmis ces informations à un expert pour vérification et correction.
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Jean-Jacques Tilly Association française d'Arachnologie http://asfra.fr/Site/Main_public.html email : inpn@mnhn.fr
Merci pour votre contribution à l’amélioration de l’INPN. Nous avons transmis ces informations à un expert pour vérification et correction.
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Olivier Coutant Association française d'Arachnologie http://asfra.fr/Site/Main_public.html email : inpn@mnhn.fr
L'espèce est moins connue que son cocon. Elle est brune avec deux bandes un peu plus sombres sur le céphalothorax et des taches sombres sur l'abdomen. Les tibias et les basitarses antérieurs présentent latéralement, chacun, 2 longues épines ventrales. Les yeux sont brillants, égaux, en deux lignes procurvées. Le genre est représenté par six espèces en France métropolitaine, leur identification nécessite l'observation des pièces génitales.
Milieux colonisés
L'espèce colonise la végétation au sol de milieux d'humidité moyenne à forte. Elle est présente surtout en sous-bois, dans des pelouses ou en landes.
Chasse
La chasse est nocturne, il n'y a pas de loge de repos diurne.
Développement, cycle
Les adultes apparaissent au printemps, la femelle est présente jusqu'à l'automne. Le cycle est annuel en France. La période d'accouplement est printanière.
Les cocons, particulièrement remarquables, sont constitués d'un sac de soie blanche, en forme de lanterne suspendue à la végétation (tiges d'herbes, de joncs). Le sac comprend les œufs, dans une chambre supérieure. Une autre chambre reçoit les jeunes après leur éclosion. Le cocon est en général recouvert de terre par la femelle, mais ce camouflage manque parfois. Ils sont pondus de mai à juillet. Il y aurait jusqu‘à 5 pontes comprenant en moyenne 40 œufs Les cocons sont parasités par des Hyménoptères Ichneumonides notamment de plusieurs espèces du genre Gelis.Les femelles de ce parasite introduisent leurs œufs sous la soie du cocon. Les larves consomment ensuite les œufs d'araignée non développés. Le taux d'infestation est très grand et peut atteindre 35% des cocons. Tous les œufs d'araignées ne sont pas consommés dans un cocon, mais seulement 15% des jeunes, en moyenne, échappent à leurs prédateurs.
A. Canard(Université de Rennes/Service du Patrimoine Naturel, MNHN),2014
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).