cd_nom
Auteur : B. Leroy |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Boris Leroy
Biodiversité et gestion des territoires
Université de Rennes 1
SPN , Av du Gal leclerc
30042 Rennes Cedex
Légende : femelle, Corse
Toute réutilisation de la présente photographie doit faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’auteur.
Lien vers le code de la propriété intellectuelle (Legifrance)
Auteur : Y. Montardi |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Auteur : Y. Montardi |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Distribution mondiale
Corse, Sardaigne, Italie continentale
Caractères distinctifs, espèces
Taille - femelle : 25-30 mm, mâle : 20-25 mm.
Mygale terricole de très grande taille. Les pattes sont assez épaisses, le corps est brun sombre, unicolore, la partie antérieure brillante. Le bouclier céphalothoracique présente une fente médiane courbée vers l'avant. Les tiges des chélicères portent une protubérance interne dentée (rateau). Il existe deux espèces dans le genre en France, mais l'autre espèce, C. moggridgei,n'est présente que sur le continent.
Milieux colonisés
On trouve l'espèce dans un grand nombre de milieux ouverts, à végétation rare, depuis le bord de la mer jusqu'à une altitude moyenne de près de 1000 m. Les bords de chemins, les talus, les murets abritent son terrier.
Chasse
L'espèce creuse un terrier vertical sans ramification de plusieurs dizaines de centimètres de profondeur. L'entrée du tube est fermée par un opercule assez épais, aux bords biseautés. Ce clapet a une charnière droite. La chasse est nocturne. L'araignée soulève légèrement le clapet et guette les proies qui s'aventurent à proximité de l'ouverture. Elle happe celles qui passent à une longueur de corps.
Développement, cycle
Les femelles sont présentes toute l'année, les mâles en fin d'automne et au début de l'hiver. Le cycle est long de plusieurs années, les femelles ont la capacité de muer après avoir atteint l'état reproducteur, aussi leur longévité est très grande, atteignant la dizaine d'années. L'augmentation de taille des femelles au cours de cette période existe, même si elle est faible.
Devenus adultes les mâles quittent les terriers et recherchent les femelles. La danse nuptiale consiste en un tapotement sur l'opercule, si la femelle accepte, elle sort du terrier. Malgré une fécondation en fin d'année, les œufs ne sont pondus qu'au printemps. Le cocon est pondu dans le terrier et les jeunes restent avec la mère jusqu'en été puis se dispersent.
A. Canard(Université de Rennes/Service du Patrimoine Naturel, MNHN),2014
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).