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Auteur : F. Jacq |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Frédéric Jacq
site internet : fred-jacq.org
email : jacq_fred@hotmail.com
Légende : Ouvrière
Toute réutilisation de la présente photographie doit faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’auteur.
Lien vers le code de la propriété intellectuelle (Legifrance)
Auteur : F. Jacq |
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Frédéric Jacq
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Légende : Reine
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Taille/poids :
Longueur du corps : environ 1,2 mm pour les ouvrières, 4,5 mm pour les sexués (mâles et reines).
Diagnose :
La couleur des ouvrières peut varier du jaune-orangé au brun-orangé. Les sexués sont plus foncés, ailés au début de leur vie, les femelles (reines) perdent leurs ailes après l'accouplement. Les mâles possèdent des antennes de 13 articles, les femelles de 11 avec une massue antennaire composée de 2 segments. Le thorax est armé postérieurement de deux longues épines. Le pétiole (rétrécissement entre le thorax et le gastre) est composé de deux articles très cubiques. Les ouvrières marchent avec le gastre orienté vers le bas, comme suspendu au bout du pétiole.
Détermination :
Simple en France métropolitaine : de part sa petite taille, sa coloration et son comportement. Les photos sont difficiles mais peuvent être suffisante.
Délicate dans les autres territoires.
En France métropolitaine, les espèces de petites tailles sont jaunes ou noires et marchent avec l'abdomen à l'horizontal. Genres Tetramorium, Solenopsis et Monomorium.
Tetramorium caldarium, que l'on peut retrouver dans les serres et en régions tropicales, est de couleur semblable, mais avec des épines thoraciques plus courtes et des antennes composées d'une massue de 3 articles.
Dans les autres régions, plusieurs espèces peuvent lui ressembler. C'est surtout par sa piqûre et son comportement qu'on l'identifiera rapidement.
Période d'observation :
Observable toute l'année.
Biologie-ethologie :
Elle vit en colonie, dans des nids qui peuvent être interconnectés et installés dans le sol ou dans des cavités d'arbres ou artificielles. Elle peut déplacer facilement sa colonie en cas de perturbation et être facilement transportée avec des plantes ou des déchets verts.
Elle est opportuniste et polyphage, consommant notamment des invertébrés, graines et miellats recueilli sur des pucerons ou des cochenilles.
Elle est très agressive envers les autres espèces de fourmis qu'elle peut exclure totalement d'un territoire.
Sa piqûre est très douloureuse et peut entrainer des complications en cas d'allergie.
Biogéographie et écologie :
Originaire des régions continentales d'Amérique Centrale et du Sud, elle a été introduite dans de nombreuses îles et territoires du monde présentant des climats tropicaux humides à méditerranéens. On la trouve dans la plupart des habitats terrestres naturels à urbanisés. Espèce vagabonde, elle est l'une des espèces exotiques envahissantes les plus répandues sur terre, avec des impacts écologiques, économiques et sanitaires majeurs.
ROME Q.(PatriNat (OFB-CNRS-MNHN)),2022
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).