Petit aphodien dont la tête et le pronotum sombres contrastent avec les élytres brun-jaune présentant des taches noires symétriques assez variables. Critères diagnostics (de l'avant vers l'arrière) : a) la tête noire a une ponctuation forte et des tubercules b) le pronotum, luisant, a les côtés éclaircis et sa base postérieure est rebordée, sa ponctuation est double, c) les élytres sont glabres et ont des stries dont les points entament les interstries qui plans, d) disposition des taches élytrales : seule la marge intérieure du 1e interstrie est noire, les taches sont variables mais on observe souvent : dans la moitié antérieure une bande constituée de taches situées sur les interstries 2, 3, 4 et, en amont, une tache au sommet du 5e interstrie ; dans la moitié postérieure une bande constituée de taches situées sur les interstries 2 à 6 ; latéralement une longue tache sur le 7e interstrie, e) la couronne de soies située à l'apex des métatibias est composée de soies inégales, f) le premier article du métatarse postérieur est aussi long que l'éperon apical supérieur du tibia.
Détermination
Des confusions sont possibles. L'examen des paramères permet de distinguer les mâles. Espèces morphologiquement proches : Chilothorax cervorum (Fairmaire, 1871) a le 1e interstrie entièrement noir. Chilothorax lineolatus (Illiger, 1803) et C. pictus (Sturm, 1805) ont les joues bien arrondies. Chilothorax conspurcatus (Linnaeus, 1758) a la tête avec une tache jaunâtre devant chaque œil. Chilothorax distinctus (O.F. Müller, 1776) a les élytres pubescents à l'apex. Chilothorax melanostictus (W. Schmidt, 1840) et C. pictus (Sturm, 1805) ont les bords du pronotum ciliés. Volinus sticticus (Panzer, 1798) a la tête ponctuée finement. Les espèces du genre Nimbus ont sur la partie antérieure de la tête de gros pores pilifères. Les espèces des genres Melinopterus et Nobiellus ont les élytres avec une unique large tache discale.
Période d'observation
Les adultes sont observables principalement en automne.
Biologie-éthologie
Espèce coprophage endocopride.
Biogéographie et écologie
L'espèce est présente depuis la Péninsule Ibérique et la Grande-Bretagne jusqu'au Caucase. L'espèce, présente en France continentale en plaine et moyenne montagne, recherche les milieux boisés.
Pierre JAY ROBERT(UFR3/Faculté Sciences Humaines & Sciences de l'Environnement Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive),2021
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).