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Auteur : S. Filoche |
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Sébastien Filoche,
CBNBP/MNHN
61, rue Buffon - 75005 Paris
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Auteur : O. Roquinarc'h |
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Océane ROQUINARC'H,
Muséum national d'Histoire naturelle,
Service du Patrimoine Naturel,
4 Avenue du Petit Château,
91800 BRUNOY
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Auteur : P. Gourdain |
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Philippe GOURDAIN
Muséum national d'Histoire naturelle - Service du Patrimoine Naturel
36 rue Geoffroy Saint-Hilaire
CP 41
75 231 PARIS CEDEX 05
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Légende : Charenton-le-Pont
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Diagnose :
La Pariétaire des murs est une espèce de la famille des Urticacées, herbacée, vivace, au départ étalée, puis dressée, pouvant atteindre 40 cm de hauteur. Les tiges sont de couleur rougeâtre et portent des fins poils mous, leur donnant souvent une teinte grise. Ses feuilles sont alternes, ovales, avec une pointe allongée. Les fleurs sont disposées en glomérules, placés à l'aisselle des feuilles terminales. Elles possèdent un calice à quatre sépales soudés, quatre petits pétales verts, soudés à leurs bases, et quatre étamines. Sa floraison s'étale de la fin du printemps aux premières gelées. Les fruits sont des akènes de toute petite dimension.
Détermination :
La Pariétaire des murs est facile à déterminer. On la confond facilement avec la Pariétaire officinale (Parietaria officinalis L.), plus rare, souvent sur sols humides (bord de cours d'eau, sous-bois), qui ne présente pas habituellement de tiges étalées sur le sol. De même, les bractées florales ne sont pas soudées à leurs bases, alors qu'elles le sont chez la Pariétaire des murs.
Biogéographique et écologie :
En France métropolitaine, cette espèce est commune dans toutes les régions. Son habitat privilégié correspond aux zones rudérales et délaissées, comme les vieux murs en pierres, les friches et les décombres, sur des sols globalement secs récemment remaniés ou fortement nitratés.
D'après : Coste, H. 1900-1906. Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes. Paul-Klincksieck, Paris. Réédité en trois tomes en 1998. Librairie scientifique et technique Albert Blanchard, Paris.
O. Escuder(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2016
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).