15 à 30 cm (hauteur).
DiagnosePlante géophyte trapue. L'inflorescence à 4-8 fleurs rougeâtres dépourvues d'éperon, surmontées d'une bractée colorée à nervures marquées. Les 3 sépales et les 2 pétales supérieurs sont réunis en casque. Le dernier pétale forme le labelle : ses 2 lobes latéraux n'émergent pas du casque et ont la même couleur que le reste du labelle. Le lobe distal, pendant, est légèrement penché vers l'avant et allongé. La base du labelle porte 2 callosités sombres, distinctes mais arquées l'une vers l'autre.
DéterminationMoyennement difficile.
Espèces prochesSerapias lingua,
S. strictiflora et
S. olbia possèdent une seule callosité entière ou bipartite (
S. nurrica en possède 2).
S. parviflora,
S. vomeracea,
S. cordigera, et
S.neglecta possèdent deux callosités parallèles (callosités arquées chez
S. nurrica). Le meilleur critère distinctif reste la présence de marges blanchâtres sur l'épichile, contrastant avec le reste de l'épichile rougeâtre. Hybrides potentiels avec d'autres espèces. Il existe des formes hypochromes.
Période d'observation Floraison entre avril et mai.
Biologie - éthologieEspèce de géophyte à tubercules (plante herbacée) appartenant à l'immense famille des Orchidaceae. La fécondation des
Serapias est assurée par la présence du casque et du tube formés par le repli du périanthe qui, en créant un abri contre le froid ou les intempéries, favorisent la venue d'insectes qui assureront la pollinisation.