20 à 60 cm (hauteur).
DiagnosePlante herbacée à tiges glabrescentes. Les grandes feuilles sont bi-ternatiséquées à segments terminaux palmatilobées à palmatipartites et oblongs. La face supérieure du limbe est verte-glaucescente glabre et la face inférieure verte-grise légèrement pubescente. Les grandes fleurs solitaires ont 5 à 10 pétales obovales roses-pourpres et 5 sépales inégaux et à stigmate porté par un style court. Les 1 à 2 carpelles glabres ou pubescents donnent des follicules (fruits) pouvant atteindre 3 cm et produisant plusieurs graines noir brillant à maturité.
DéterminationMoyennement difficile (sous-espèce).
Espèces prochesPour les espèces proches, voir fiche
Paeonia officinalis.
Paeonia officinalis compte 5 sous-espèces dont 3 vivent en France.
P. officinalis subsp.
microcarpa diffère des deux autres par la combinaison de caractères suivants : feuilles plus divisées (segments du dernier ordre trifides à triséqués), stigmate porté par un court style, tige et pétioles glabrescents, face inférieure du limbe légèrement pubescente et les carpelles au nombre de 1 à 2 en général. L'aire de répartition est aussi déterminante : subsp.
microcarpa pousse à l'ouest du Rhône.
Période d'observation Floraison entre avril et mai.
Biologie - éthologieEspèce hémicryptophyte (herbacée vivace) appartenant à la petite famille monogénérique des Paeoniaceae autrefois rattachée à la grande famille des Ranunculaceae.
Paeonia officinalis est une espèce hermaphrodite et entomogame.
Biogéographie et écologieSous-espèce endémique ibéro-languedocienne présente du Portugal jusqu'à l'ouest du Rhône (basse-Ardèche).
Paeonia officinalis subsp.
microcarpa fréquente les ourlets, les fourrés et les sous-bois chauds notamment de Chênaie pubescente sur des sols secs et rocailleux.
Sources
Tison J.-M., De Foucault B. (coords). 2014.
Flora gallica - Flore de France. Ed. Biotope (Mèze), 1196p.