30 à 80 cm (hauteur).
DiagnosePlante herbacée à tiges dressées glabrescentes. Les grandes feuilles généralement bi-ternatiséquées à segments terminaux palmatilobées à palmatipartites et lancéolés. La face supérieure du limbe est verte-glaucescente glabre, la face inférieure verte-grise glabre à légèrement pubescente. Les grandes fleurs solitaires ont 5 à 10 pétales obovales roses-pourpres et 5 sépales inégaux. Les 2 à 3 carpelles donnent des follicules (fruits) pouvant atteindre 3 cm et produisant plusieurs graines noir brillant à maturité.
Détermination Moyennement difficile (sous-espèce).
Espèces proches Pour les espèces proches, voir fiche
Paeonia officinalis.
Paeonia officinalis compte 5 sous-espèces dont 3 vivent en France.
P. officinalis subsp.
officinalis diffère des deux autres par la combinaison de caractères suivants : feuilles moins divisées (segments du dernier ordre entiers à trifides), tige et pétioles glabrescents, face inférieure du limbe glabre ou légèrement pubescente et les carpelles au nombre de 2 à 3 en général. La subsp.
officinalis pousse à l'est du Rhône, comme la subsp.
huthii.
Période d'observation Floraison entre mai et juin.
Biologie - éthologieEspèce hémicryptophyte (herbacée vivace) appartenant à la petite famille monogénérique des Paeoniaceae autrefois rattachée à la grande famille des Ranunculaceae.
Paeonia officinalis est une espèce hermaphrodite et entomogame.
Biogéographie et écologieSous-espèce orophyte sud-européenne des Alpes françaises aux Balkans.
Paeonia officinalis subsp.
officinalis pousse dans les mélézins entre 1000 et 1400 mètres. Sous-espèce très rare et localisée en France.
Sources
Tison J.-M., De Foucault B. (coords). 2014.
Flora gallica - Flore de France. Ed. Biotope (Mèze), 1196p.