Entièrement noir. Corps allongé, les pattes longues, aptes à la course. Les élytres et le premier segment thoracique forment une ligne droite continue, les côtés sont parallèles. Le premier segment thoracique présente, de chaque côtés, deux fossettes linéaires et lisses. Élytres deux fois plus longs que larges, nettement striées, 7ième intervalle entre les stries en forme de côte à la base. Le mâle se reconnaît à ses tarses (les derniers articles des pattes) antérieurs dilatés, adaptés à la préhension de la femelle lors de l'accouplement. Les élytres sont mats chez la femelle, très brillants chez le mâle. Brachyptères, les élytres sont soudés (l'espèce est inapte au vol).
Facilité d'identification :
Moyennement difficile
Confusion possibles :
Cette espèce ne peut être réellement confondue qu'avec les autres espèces du genre Abax. Elles est très semblable à l'Abax parallelepipedus (Piller & Mitterpacher, 1783) dont elle se distingue par son dernier article des tarses sans soies en dessous. C'est par ailleurs la seule espèce Pyrénéenne du genre Abax en France. Certaines espèces Corses du genre Percus pourraient également être confondues, mais le genre Abax est absent de Corse.
Périodes d'observation :
Toute l'année. Active principalement du printemps à l'automne selon les régions et les altitudes. Hiverne à l'état adulte.
Biologie/Éthologie :
Cette espèce est forestière. Larves et adultes, bien qu'ayant les mêmes proies, ne mangent pas de la même façon. Les adultes ont des mandibules dotées d'une incisive coupante et dévirent les proies en les mastiquant. Les larves ont dans les mandibules un canal permettant d'injecter des enzymes qui digèrent la proie de l'intérieur. La proie ainsi liquéfiée sera ensuite aspirée par la larve à l'aide du même canal mandibulaire (digestion dite « extra-orale »).
Biogéographie :
Cette espèce est spéciale au Pyrénées, depuis les Pyrénées-Orientales jusqu'à l'Ariège.
D'après : Coulon, J., Pupier, R. & Queinnec, E. 2011. Coléoptères Carabiques. Volume 1. Fédération Française des Sociétés de Sciences Naturelles, Paris. 352 pp.
A. Horellou(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2016
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).