Merci pour votre contribution à l’amélioration de l’INPN. Nous avons transmis ces informations à un expert pour vérification et correction.
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter : Jean-Philippe TABERLET Association française d'arachnologie (AsFra) e-mail : inpn@mnhn.fr
Légende :
Mâle (gauche) et Femelle (droite)
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Metellina segmentata (Clerck, 1758)
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Auteur : J-J. Tilly
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Il y a trois espèces dans le genre et deux dans un genre proche (Meta). Elle est particulièrement difficile à distinguer de M. mengei bien que ces deux espèces possèdent une physiologie et un comportement très différents.
Milieux colonisés
Elle colonise les bois et les forêts mais aussi les landes ou les jardins, en général dans des biotopes ombragés.
Chasse
La toile est caractéristique par son centre absent et par les rayons peu espacés (à la différence des Tétragnathes). Elle est tissée en oblique, assez bas dans la végétation. Elle reste en général sur la toile mais, parfois, elle se ménage une retraite à proximité de la toile, reliée au centre par un fil de rappel.
Développement, cycle
Les adultes apparaissent à la fin de l'été. La période de ponte a lieu de septembre à novembre. Le cycle est annuel en France mais pourrait se prolonger sur deux ans pour une partie de la population. Devenu adulte, le mâle se positionne à la périphérie de la toile d'une femelle. Il capture des proies interceptées par la toile de la femelle, les emmaillote, puis attire la femelle par une parade vibrée au cours de laquelle il offre le cadeau à sa compagne. La femelle pond plusieurs cocons (2-3) avant l'hiver. Les pontes ont souvent de moins en moins d'œufs. Le premier cocon peut atteindre une centaine d'œufs, mais il peut y avoir des cocons de moins de 50 œufs. Les œufs subissent une diapause embryonnaire levée par le froid. Les jeunes ne sortent des enveloppes des œufs qu'à la fin de l'hiver et du cocon qu'au printemps. Le développement est ensuite rapide, jusqu'à l'automne. Un jeune n'ayant pas atteint le stade adulte à l'automne peut passer un hiver supplémentaire. Son cycle sera alors de deux ans car les femelles ne pondent qu'à l'automne. Ces régulations du cycle comme la biologie sexuelle de la Meta printanière sont très différentes.
A. Canard(Université de Rennes/Service du Patrimoine Naturel, MNHN),2014
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).