Grande punaise uniformément brunâtre à rougeâtre. Tête quadrangulaire sans sillon longitudinal, espace entre les yeux plus court que le bord postérieur du pronotum. Antennes courtes (1/3 de la longueur du corps) de 4 articles, le 3e presqu'aussi long que le 2e. Tubercules pointus à la base des antennes. Bords antéro-latéraux du pronotum concaves, bord postérieur droit non denté. Fémurs postérieurs avec 2 à 5 grandes dents, fémurs antérieurs non dentés. Dos rouge sous les ailes.
Détermination :
Moyennement difficile.
Espèces proches :
Parmi les punaises brunes de plus de 11 mm, elle ressemble aux Ceraleptus (qui ont les bords du pronotum droits), à Coreus marginatus et Enoplops scapha qui ont un sillon longitudinal sur la tête, les angles huméraux du pronotum très arrondis, l'abdomen plus large et des antennes plus longues que la moitié du corps.
Période d'observation :
Mai à septembre, avec le plus grand nombre d'observations en été.
Biologie-éthologie :
Elle vit en piquant les fruits de plantes basses ou rampantes comme le bec-de-grue (Geraniaceae), la luzerne naine, des trèfles (Fabaceae) ou la potentille argentée (Rosaceae). Les adultes hivernent dans la litière et y pondent en mai-juin, puis la nouvelle génération apparait en juillet.
Biogéographie et écologie :
Espèce strictement méditerranéenne peu fréquente, atteignant la Crimée à l'est. On la trouve sur tout le pourtour thermo-méditerranéen où elle vit dans des endroits dégagés, ensoleillés chauds et bien exposés, dans les milieux rocailleux, garrigues, crêtes, éboulis, coteaux chauds et secs, landes et prairies sèches, friches et bord des chemins.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).