Taille : 3 – 4,4 mm

Diagnose :
Petite punaise de couleur noir bronzé avec des reflets métalliques, dont le corps est ovale, plus long que large, et bombé comme une coccinelle. Le scutellum est très développé et recouvre l’abdomen presqu’entièrement, laissant tout de même visibles les bords des ailes antérieures (exocories) noirs de chaque côté, les ailes étant glissées sous le scutellum comme à l’intérieur d’un étui. Le scutellum forme un seul bloc et n’est pas divisé en deux comme chez les coléoptères qui ont des élytres séparés au centre et non recouverts par le scutellum.

Détermination : Moyennement difficile.

Espèces proches :
Peut être confondue avec Coptosoma scutellatum une punaise qui a aussi l’abdomen entièrement recouvert par le scutellum mais qui a le corps aussi long que large. Elle est très proche de Thyreocoris fulvipennis qui a le bord des ailes antérieures (exocorie) brun roussâtre alors qu’il est de la même couleur que le reste du corps chez Thyreocoris scarabaeoides.

Période d’observation : Avril à septembre avec un pic en mai-juin.

Biologie-éthologie :
C’est une espèce fouisseuse et qui semble ponctionner des graines de plantes tombées au sol, dont les renoncules et les violettes.

Biogéographie et écologie :
Espèce ouest-paléarctique présente en Grande-Bretagne et jusqu'à 63° de latitude nord en Scandinavie et Finlande. Elle se rencontre à l'est jusqu'à l'ouest de la Sibérie. Elle évite les zones méditerranéennes et peut se trouver jusqu'à 1 600 m d'altitude. On la trouve au sol sur des pelouses sèches, landes avec affleurements rocheux, lisières forestières ensoleillées, friches, abords boisés des rivières. Cette espèce est peu commune. La plupart des observations concerne des individus trouvés dans la mousse ou sous des pierres.

Roland Lupoli (), 2019