Ailes de couleur gris cendré-brun avec des franges légèrement bicolores et délimitées par une ligne discontinue foncée. Recto de l'aile antérieure traversé par de nombreuses lignes, plus ou moins parallèles entre elles, coudées et épaissies à l'approche de la côte, pour la basale, la post-basale et la discale ; les lignes discales et post-discales sont relativement sinueuses ; ligne marginale claire et dentée ; tache discale oblongue et marquée. Dessus de l'aile postérieure assombri dans l'aire basale avec une préfiguration de lignes qui disparaissent rapidement ; bande claire après la pseudo-ligne post-discale et tache discale ronde, plus ou moins visibles selon les individus. On notera la présence d'une ligne noire sur le premier segment de l'abdomen qui scinde le corps en deux.
Détermination :
L'adulte est difficile à identifier.
Espèces proches :
En France métropolitaine, elle peut être confondue avec d'autres espèces d'Eupithecia, principalement avec Eupithecia pimpinellata (Eupithécie du Boucage) et Eupithecia weissi (Eupithécie du Buplèvre). Les différences sont ténues et demandent un bon niveau d'expertise souvent avec le recours à l'analyse des pièces génitales.
Période d'observation :
Les adultes volent de fin-juillet à mi-septembre.
Biologie-éthologie :
Eupithecia pauxillaria a une génération par an. Les imagos ont une activité nocturne. Oligophage, la chenille se nourrit des fleurs et des graines de Odontites luteus, O. vernus et de Euphrasia spp. C'est au stade de chrysalide que l'espèce hiverne.
Biogéographique et écologie :
Méditerranéenne, l'Eupithécie parcimonieuse est présente dans la plupart des pays d'Europe méridionale et centrale, du sud de l'Espagne jusqu'au sud de la Pologne, en Crimée ainsi que dans les îles tyrrhéniennes. Thermophile, elle apprécie les pelouses sèches, les friches et les lisières forestières avec une préférence pour les sols sablonneux. Elle s'observe de l'étage collinéen à montagnard, sa limite altitudinale étant vers 1800 mètres dans les Pyrénées.
D'après :
Mironov V., 2003. The Geometrid Moths of Europe, Larentiinae II (Perizomini and Eupitheciini). Apollo Books éditeur, Stenstrup (DK), volume 4, 764 pp.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).