La couleur globale du papillon est marron-beige avec sur le recto de l'aile antérieure 3 lignes brunes transversales, l'une antédiscale sinueuse, l'autre postdiscale dentée et incurvée au niveau de la cellule discale et la dernière submarginale, qui est relativement rectiligne et de couleur blanc crème ; une tache discale ovale, dont seul le contour brun généralement situé du côté interne, est bien visible. Le dessus des ailes postérieures possède un petit point discal et une ligne postdiscale brune légèrement marquée ainsi qu'une ligne oblique blanc crème qui s'étire de l'angle anal jusqu'aux trois quarts de l'aile dans l'aire postdiscale. On soulignera la présence de palpes labiaux proéminents.
Détermination :
L'adulte est assez difficile à déterminer.
Espèces proches :
En France métropolitaine, l'espèce peut être confondue avec d'autres espèces d'Herminiinae mais surtout avec Zanclognatha lunalis (Herminie plumeuse) et Polypogon plumigeralis (Herminie de la Garance). Chez Zanclognatha zelleralis la ligne marginale est soulignée de blanc crème, la ligne postdiscale est très sagittée et les palpes labiaux sont moins développés que chez Polypogon plumigeralis.
Période d'observation :
Les adultes sont observés de juin à août.
Biologie-éthologie :
Cette espèce a une génération par an. Les papillons sont actifs la nuit. Polyphage, la chenille se nourrit des feuilles flétries de diverses plantes basses.
Biogéographique et écologie :
Euro-Sibérienne, en Europe, son aire de répartition est principalement méridionale et centrale, du nord-est de l'Espagne à la mer Noire, avec quelques populations isolées sur la façade atlantique, en France et au pays de Galles, puis à travers l'Asie jusqu'à la Corée et le Japon. Espèce thermophile, elle affectionne les forêts claires et les friches embroussaillées. Elle se rencontre de l'étage collinéen à montagnard.
D'après :
Fibiger M., Ronkay L., Yela J-L. & Zilli A., 2010. Rivulinae - Phytometrinae, and Micronoctuidae, including suplement to Noctuidae Europaeae vol 1-11. Noctuidae Europaeae. Entomological Press Soro, Danemark, volume 12, 451 pp.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).