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Imago mâle avec la tête et thorax brun-foncé. Yeux composés en turban avec la tige constituée d’une base olive, surmontée d’un fin anneau brun, puis d’un anneau gris-jaune, d’un large anneau jaune-orangé, la face supérieure étant brun-rouge et finement cerclée de brun-foncé. Pattes grises, les fémurs antérieurs et les tarses nettement brunâtres. Ailes antérieures transparentes, hyalines, aire ptérygostigmatique légèrement teintée de gris-pâle. Petites ailes postérieures assez larges, à trois nervures longitudinales, la troisième presque confondue avec la marge de l’aile ; processus costal bien marqué. Abdomen avec le tergite I brun foncé, les tergites II à VI généralement translucides, blanchâtres, et VII-X brun-jaune. Deux longs filaments caudaux gris-blanchâtres.
Détermination :
L’espèce est assez difficile à reconnaître et nécessite l’examen attentif des genitalia mâles à la loupe binoculaire.
Espèces proches :
Confusion possible avec d’autres espèces du genre Baetis, notamment B. fuscatus dont les genitalia mâles ont une structure assez voisine.
Période d’observation :
Les adultes des diverses cohortes sont observés de fin-avril à mi-septembre, les émergences estivales (juillet-août) étant nettement les plus fréquentes.
Biologie-éthologie :
Espèce généralement univoltine, une seconde génération estivale (plus dense en individus) étant fréquente à basse altitude. Larves aquatiques se déplaçant rapidement en nageant sou-vent dans la végétation aquatique. Accouplement en vol, les mâles constituant des essaims avec vol pendulaire sur la rive. Les œufs sont déposés sous la surface de l’eau, la femelle s’immergeant plus ou moins complètement en descendant le long d’un support émergé (grosse pierre, bloc, tige ou racine de la végétation rivulaire…).
Biogéographie et écologie :
Ouest Paléarctique de la Péninsule Ibérique à la Scandinavie, l’Europe centrale et méridionale, la Turquie. Espèce moyennement tolérante à la pollution organique, commune dans divers types de cours d’eau de plaine et de collines dans les secteurs à courant modéré, souvent à la frontière de la veine d’eau principale, sur substrat minéral même un peu colmaté. Jusqu’à près de 1100 m d’altitude (exceptionnelle à plus haute altitude, dans des ruisseaux bien exposés).
D'après :
BAUERNFEIND, E. & T. SOLDÁN. 2012. The Mayflies of Europe. Apollo Books Eds. Ollerup. Danemark. 781 pp. INVENTAIRE DES ÉPHÉMÈRES DE FRANCE. 2019. www.opie-benthos.fr
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).