En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés et réaliser des statistiques de visites. En savoir plus à propos des cookies.
Imago mâle avec la tête brun-jaune et le thorax brun-noir. Base du flagelle de l’antenne avec un net petit renflement élargi. Yeux composés noirs. Pattes grisâtres, les fémurs antérieurs marqués de brun-jaune. Tergites de l’abdomen grisâtres marqués d’une ligne longitudinale blanchâtre, les tergites VII-VIII généralement plus clairs. Sternites blanchâtres avec de courtes expansions postérolatérales. Ailes antérieures portées horizontalement, transparentes, hyalines, les nervures costale, sous-costale et radiale teintées de brun. Champs costal et sous-costal gris. Ailes postérieures absentes. Trois longs filaments caudaux blanchâtres. Femelle plus grande que le mâle, avec un simple épaississement à la base du flagelle de l’antenne.
Détermination :
L’espèce est assez facile à reconnaître, mais la petite taille nécessite un examen à la loupe binoculaire pour observer le renflement antennaire et les genitalia mâles.
Espèces proches :
Confusion possible avec d’autres Caenidae, et surtout Caenis macrura avec laquelle elle cohabite souvent.
Période d’observation :
Les adultes des diverses cohortes sont observés de début-mai à début-octobre, avec une fréquence d’émergence plus favorable les mois d’été.
Biologie-éthologie :
Espèce généralement univoltine avec généralement une seconde génération estivale-automnale en plaine. Larves aquatiques plutôt sur des supports minéraux naturels (roches, pierres, blocs,…) ou artificiels (enrochements, digues), les racines de la végétation rivulaire, très souvent recouverts de divers dépôts. Accouplement en vol, les mâles constituant de grands essaims surtout le matin, au lever du soleil, au niveau de la rive. Œufs souvent libérés au moment de la chute et la mort des femelles à la surface de l’eau.
Biogéographie et écologie :
Large distribution paléarctique de la Péninsule Ibérique à la Sibérie, la Scandinavie, le pour-tour méditerranéen, l’Asie Mineure. Espèce tolérante à la pollution organique, très commune des secteurs lents des cours d’eau de plaine et de colline et des milieux aquatiques stagnants (étangs, lacs, gravières). Jusqu’à 1200 m d’altitude.
D'après :
BAUERNFEIND, E. & T. SOLDÁN. 2012. The Mayflies of Europe. Apollo Books Eds. Ollerup. Danemark. 781 pp. INVENTAIRE DES ÉPHÉMÈRES DE FRANCE. 2019. www.opie-benthos.fr
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).