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Auteur : Victor Tyakht |
Toute réutilisation de la présente photographie doit faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’auteur.
Lien vers le code de la propriété intellectuelle (Legifrance)
Auteur : Tatyana Zarubo |
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Longueur 27-30 cm, envergure 46-53 cm, poids 120-230 g.
L’habitat est constitué de milieux herbacés suffisamment hauts (> 20 cm) et denses pour s’y cacher, sans toutefois que la végétation puisse constituer un frein aux déplacements de l’oiseau. De nos jours, les habitats typiques sont des milieux secondaires exploités par l’homme, notamment les prairies inondables de fauche. Les plus fortes densités sont observées là où les pratiques agricoles sont les moins intensives, une fauche tardive et un taux de mécanisation bas favorisant une reproduction régulière.
Le Râle des genêts est omnivore. Il se nourrit préférentiellement de petits invertébrés et complète son alimentation avec de jeunes pousses, des graines et de jeunes grenouilles. La composition spécifique du régime alimentaire présente de fortes variations régionales.
L’espèce est généralement solitaire mais les nids peuvent être à moins de 100 m les uns des autres. Les mâles parcourent de grandes distances en journée, visitant les territoires des mâles voisins. Ils rejoignent les places de chant peu avant le coucher du soleil et s’y tiennent toute la nuit. La structure de végétation y est généralement différente de l’habitat environnant (souvent plus haute : tas de roseaux couchés, buissons isolés…). Les mâles isolés peuvent chanter toute la nuit, alors que les oiseaux appariés chantent de manière intermittente. Lors d’une intrusion par un concurrent, le mâle s’efforce de le chasser par le chant, ce qui génère des joutes vocales où les oiseaux se voient rarement. Si le recul n’est pas obtenu, des combats violents peuvent avoir lieu.
Le Râle des genêts est polyandre et polygyne. Le nid est au sol dans la végétation dense. C’est une coupe d’herbes sèches qui ne dépasse pas 15 cm de diamètre. La ponte débute en mai, avec une seconde ponte en juillet qui produit des jeunes s’envolant en septembre. L’intervalle de temps entre deux œufs pondus est en moyenne de 18 h, ce qui est le plus court intervalle connu pour un non-passereau. Les poussins nidifuges sont surveillés par la femelle seule, le mâle l’ayant généralement quittée peu avant l’incubation. En cas de danger, ils s’enfuient dans différentes directions. Les juvéniles sont volants à l’âge de 35 jours.
Spanneut, L.(Ecosphère, Service du Patrimoine Naturel.),2008
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).