cd_nom
Auteur : E. SANSAULT - ANEPE Caudalis |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Eric Sansault
ANEPE Caudalis
email : inpn@mnhn.fr
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Auteur : J. LAIGNEL |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Julien Laignel
Chargé de mission SNB - SPN/MNHN
4, avenue du Petit Château
91800 BRUNOY
Tel.: 06.10.68.23.36
Mail: julien.laignel@9online.fr
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Longueur : 20 cm environ (mâles et femelles sensiblement identiques), envergure : 49 à 54 cm, poids : 77 à 105 g pour les mâles et 90 à 119 g pour les femelles.
Le Petit-duc scops possède un plumage couleur d'écorce avec une forme brune et une forme grise. Le plumage est parsemé de stries sombres finement barrées. Les aigrettes sont relativement courtes et donc peu visibles. L'iris des yeux est jaune citron. Le bec est couleur corne tirant vers le gris. Les doigts sont nus, les griffes acérées étroites et généralement brun-noir. En vol, le Petit-duc scops est rapide, preste et rectiligne. Les ailes sont longues et la queue est courte.
Le Petit-duc scops passe la journée immobile contre un tronc. Son activité est strictement nocturne mais comporte deux phases : un pic le soir en fin de période crépusculaire et un autre le matin avant l'aube, avec une phase de repos commençant après minuit. En période nuptiale l'activité s'étend sur toute la nuit et en période de nourrissage des jeunes, le Petit-duc peut s'activer dès la fin du jour.
Le Petit-duc scops se nourrit essentiellement d'invertébrés (sauterelles, grillons, cigales, papillons de nuit, criquets, coléoptères), qu'il chasse essentiellement à l'affut, sur un sol à végétation rase. Il peut aussi capturer des proies en vol ou posées sur le feuillage ou des rameaux. Ses pelotes de réjection mesurent en moyenne 27 mm de long et 11 mm de diamètre ; elles sont composées essentiellement de résidus de chitines des insectes ingurgités mais sont friables et difficiles à trouver.
Le Petit-duc affiche un comportement territorial en période de reproduction. En dehors, les individus sont plutôt sociables. Dès que les mâles arrivent dans leur aire de nidification, ils marquent leur territoire. La femelle pond entre 3 et 5 œufs dans une cavité d'arbre ou de mur et les couve seule pendant 20 à 31 jours. Des cas de polygamie sont possibles lorsque les ressources alimentaires et les gîtes abondent. Les poussins s'essaient à la chasse vers le 45-50ème jour mais continuent d'être ravitaillés par les parents jusqu'à 60 jours.
Le Petit-duc scops vit dans les régions chaudes et sèches aux paysages ouverts et plantés de vieux arbres (vergers, parcs, allées d'arbres, bosquets et lisières de forêts feuillues clairsemées). Il fréquente donc aussi bien les milieux cultivés extensivement que les agglomérations, au contact des humains.
Les individus de Petit-duc scops qui nichent en France sont des migrateurs transsahariens. Le départ des zones de nidifications commence dès le mois d'août et le retour intervient au plus tard dans la seconde moitié d'avril. Les populations de Corse et des îles d'Hyères sont sédentaires. L'attachement au territoire semble très marqué, même chez les individus migrateurs qui reviennent donc chaque année nicher au même endroit.
Manifestation vocale : Voix puissante et flûtée, monotones et sans fioriture. Chant territorial composé d'une suite de tiou rythmés, lancés avec vigueur et s'atténuant aussitôt sur un ton aigu.
Pour en savoir plus : MEBS T. & SCHERZINGER W. (2006). Rapaces nocturnes de France et d'Europe. Les encyclopédies du naturaliste. Éditions Delachaux & Niestlé. 398 pages.
Romain Sordello(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2012
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).