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Auteur : M. Bartoli |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Michel Bartoli
email : inpn@mnhn.fr
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
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Auteur : S. Wroza |
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Taille/poids :
Longueur totale : 14,5 cm. Poids : 20 à 22 g.
Diagnose :
L'Hirondelle de rochers présente une coloration brun uniforme sur le dos, à peine plus claire sur le ventre. Vues par-dessous, les couvertures alaires sont nettement plus sombres, de même que le bas-ventre. Vues de dessus, lorsque la queue carrée est étalée, les rectrices montrent chacune une tache blanche. Ce
dernier critère est décisif pour la détermination.
Détermination :
Simple. Facile sur photo.
Espèces proches :
La ressemblance existe avec l'Hirondelle de rivage Riparia riparia, mais cette dernière se distingue par une taille nettement plus faible, par le dessous du corps blanc, la présence d'un collier marron et des rectrices de couleur brun uniforme.
Période d'observation :
Toute l'année pour nos populations les plus méridionales.
Biologie-éthologie :
Durant le vol exploratoire des falaises, l'Hirondelle de rochers inspecte chaque fissure où se blottissent insectes et arachnides. Elle capture alors essentiellement des insectes diptères et des lépidoptères. Elle affectionne aussi la chasse au dessus des rivières et des pièces d'eau.
Biogéographie et écologie :
L'Hirondelle de rochers est présente en Afrique du Nord, dans les zones accidentées d'Europe méridionale depuis l'Espagne et la moitié sud de la France jusqu'aux Balkans et au sud des Carpates et, de là, occupe tous les reliefs asiatiques jusqu'à la Chine. L'espèce niche dans des falaises depuis le bord de mer jusqu'à l'étage alpin. Secondairement, les constructions humaines sont de plus en plus choisies comme sites de nidification (ponts, viaducs, bâtiments). Cependant, cette tendance ne lui a pas permis de s'affranchir de la présence de reliefs.
Compilé par J. Comolet-Tirman à partir des Cahiers d’habitats.(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2017
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).