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Auteur : J.P. Siblet |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Jean-Philippe SIBLET
Muséum national d'Histoire naturelle - Service du Patrimoine Naturel
36 rue Geoffroy Saint-Hilaire
CP 41
75 231 PARIS CEDEX 05
e-mail : inpn@mnhn.fr
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Auteur : S. Wroza |
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Auteur : S. Wroza |
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Auteur : S. Wroza |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Wroza Stanislas
Muséum national d'Histoire naturelle - PatriNat
36 rue Geoffroy Saint-Hilaire CP 41
75 231 PARIS CEDEX 05
e-mail : s.wroza@hotmail.fr
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Taille/poids :
Longueur totale : 13 cm. Poids : 10 à 14 g.
Diagnose :
C'est un oiseau svelte, à la tête marquée d'une bande sommitale claire sur le dessus et de deux sourcils crème. Le bec est fin et court. Les adultes ont un plumage à dominante brun foncé et blanc, avec seulement quelques zones jaunâtre en haut du poitrail et sur la tête. Des flammèches noires marquent les flancs et le
croupion de couleur fauve est nettement strié.
Détermination :
Moyennement difficile.
Espèces proches :
Le Phragmite aquatique ressemble fort au Phragmite des joncs, mais celui-ci ne présente pas de bande sommitale claire sur la tête.
Période d'observation :
Cette espèce n'est observée qu'aux passages dans notre pays, essentiellement de fin juillet à fin septembre (migration post-nuptiale) mais aussi de mi-avril à mi-mai (migration pré-nuptiale).
Biologie-éthologie :
Le Phragmite aquatique fait partie des migrateurs transsahariens dont les déplacements s'effectuent de nuit. Les oiseaux quittent les zones de nidification d'Europe centrale à partir du mois de juillet. La migration se fait selon un premier front ouest, le long des côtes baltiques et des côtes de la mer du Nord, puis selon un front sud le long des côtes atlantiques. La France joue un rôle majeur pour le passage postnuptial de cette espèce, un pic d'affluence y est très net autour du 15 août.
Il existe un renouvellement rapide des individus au plus fort du passage, le temps de séjour moyen lors des haltes migratoires n'étant que de 1,8 jour. Les oiseaux semblent solitaires et s'alimentent de diptères et de pucerons surtout durant les premières heures de la journée.
Biogéographie et écologie :
L'aire de répartition mondiale du Phragmite aquatique est aujourd'hui très restreinte puisqu'il ne se reproduit que dans un nombre limité de pays. Biélorussie, Pologne et Ukraine concentrent l'essentiel des effectifs nicheurs, localisés dans les dépressions marécageuses des vallées fluviales. En période de migration, le Phragmite aquatique affectionne les étendues basses de joncs et de roseaux à proximité de zones d'eau libre, le long des rivières, des estuaires et des marais côtiers.
Compilé par J. Comolet-Tirman à partir des Cahiers d’habitats.(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2017
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).